MEA CULPASur la Sécurité sociale, Fillon concède n'avoir «pas été bon» ni «clair»

Présidentielle: Sur la Sécurité sociale, Fillon concède n'avoir «pas été bon» ni «clair»

MEA CULPA« Il y a parfois des porte-parole qui sont un peu rapides », a dit le candidat à la présidentielle…
François Fillon, candidat de la droite et du centre à la présidentielle
François Fillon, candidat de la droite et du centre à la présidentielle - WITT/SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Erreur avouée, à moitié pardonnée ?

François Fillon, accusé depuis sa victoire à la primaire de vouloir « privatiser » la Sécu, a reconnu ne pas avoir été « bon » ni « clair » dans ses propositions sur le sujet, ce mercredi sur BFMTV-RMC.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

« On n’a pas été bons, on n’a pas été clairs dans nos propositions » sur la Sécurité sociale, a affirmé le candidat de la droite à la présidentielle.

Une « meilleure répartition entre les mutuelles et la Sécu »

« Ce que nous avions écrit a été mal compris, je l’ai retiré, j’ai lancé un débat avec l’ensemble des responsables de la santé, les médecins », a rappelé l’ancien Premier ministre.

« Les auditions se déroulent en ce moment, je referai des propositions (…) avant la fin du mois de janvier ou début février. Ce que je veux c’est qu’il y ait une meilleure répartition entre les mutuelles et la Sécurité sociale et que les mutuelles soient plus contrôlées », car « la réforme qui a consisté à rendre obligatoire les mutuelles s’est traduite par des baisses de remboursement », s’est-il inquiété.

Le candidat à la présidentielle compte dès lors proposer « une agence de régulation sur les mutuelles ». Car pour lui, « il va bien falloir réorganiser notre système de protection sociale et de santé ».

Des réglages à faire

« On voit que (la Sécu) marche pas. Ce matin toutes les radios nous expliquent que le système est en train de sauter, parce qu’il n’y a plus assez de place dans les services d’urgence, de médecins sur le terrain… Une simple épidémie de grippe est en train de paralyser le système. Ce qui montre que quand Mme Touraine (la ministre de la Santé) explique que tout va bien, que tout est formidable, que c’est le programme de François Fillon qui menace la Sécurité sociale, ça n’a juste aucun sens », a-t-il contre-attaqué.

Alors qu’on lui demandait s’il avait changé de position, notamment sur la question des mutuelles, l’ex-locataire de Matignon a concédé : « Il y a parfois des porte-parole qui sont un peu rapides, puis comme on est en train de fusionner des équipes qui faisaient campagne pour des candidats différents, il y a encore un peu de réglages à faire, je le reconnais ».

François Fillon est attaqué depuis sa victoire à la primaire de la droite, fin novembre, sur ses propositions sur la Sécurité sociale. Gauche et FN les jugent « brutales ».