PRIMAIRE SOCIALISTE«L'Emission politique»: Manuel Valls dit n'avoir «jamais été un libéral»

«L'Emission politique»: Manuel Valls l'assure, il n'a «jamais été un libéral»

PRIMAIRE SOCIALISTEL’ancien Premier ministre a déclaré sur France 2 que la gauche a « trop cédé » au libéralisme…
O. P.-V.

O. P.-V.

Manuel Valls n’est plus trop libéral, il ne l’a même « jamais été ». La gauche et la social-démocratie en France et dans le monde ont par le passé « trop cédé » à « la puissance du marché, à des forces de l’argent, au libéralisme », a-t-il estimé ce jeudi soir pour justifier son revirement en faveur de l’impôt sur la fortune.

Le candidat à la primaire PS était interrogé sur le fait de savoir pourquoi il avait pu défendre la suppression de l’impôt sur la fortune lorsqu’il était candidat à la primaire socialiste de 2011, pour désormais y être opposé.

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« La social-démocratie est en crise, aux Etats-Unis, en Italie, un peu partout en Europe, et donc en France, peut-être que cette gauche a trop cédé, à la puissance du marché, à des forces de l’argent, au libéralisme », a déclaré l’ancien Premier ministre sur le plateau de L’émission politique sur France 2.

« D’ailleurs en France jusqu’à maintenant il y a peu de libéraux »

« Moi je n’ai jamais été un libéral », a-t-il affirmé. « Et d’ailleurs en France jusqu’à maintenant il y a peu de libéraux. C’est la première fois qu’un candidat, en l’occurrence François Fillon, porte un projet ultralibéral, celui des années 80, celui qui a provoqué la crise que nous avons connue », a poursuivi le candidat à la présidentielle.

« Et donc il faut remettre des règles, un sentiment de justice, d’équité et c’est pour cela qu’il faut garder en effet un impôt sur la fortune. Comment on peut demander un effort aux Français sans que les plus fortunés ne participent de l’effort national ? », a-t-il lancé. Il a toutefois jugé qu’on pouvait « toujours imaginer des aménagements » à cet impôt instauré sous François Mitterrand et honni par une large partie du patronat et de la droite.