FNPhilippot suggère d'organiser une primaire pour gauche, droite et Verts

Organiser une seule primaire pour droite, gauche et Verts, la suggestion provocatrice de Florian Philippot

FNPour le vice-président du FN, il suffirait d'organiser une seule primaire pour désigner le candidat qui fera face à Marine Le Pen au second tour...
20 Minutes avec AFP

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Pourquoi faire trois primaires, avec piques et affrontements, si on sait déjà que Marine Le Pen sera bien au deuxième tour de l’élection présidentielle de mai ? C’est en substance ce que Florian Philippot a demandé, non sans ironie. Alors que , le vice-président du FN a suggéré vendredi que la gauche, la droite et les écologistes organisent « une seule primaire » pour désigner l’adversaire de Marine Le Pen. Une suggestion un peu provocatrice qui fait suite à l’annonce de en cas de duel Hollande/Le Pen au 2e tour de l’élection présidentielle. Car le FN martèle depuis des années que droite et gauche, c’est la chose.

« Une clarification bienvenue »

« Pourquoi s’amusent-ils à faire trois primaires, une de la droite et du centre, une de la gauche, une des Verts, alors qu’il s’agirait de faire une seule primaire pour désigner le candidat qui sera l’adversaire de Marine Le Pen au second tour ? ça irait plus vite », a déclaré le vice-président du Front national sur .

« Avant ils faisaient semblant de s’écharper avant le premier tour (…) maintenant ils assument d’être d’accord même avant le premier tour, moi je trouve que c’est une clarification bienvenue », a dit

Un « aveu » bienvenu pour le FN

La veille sur la même chaîne, le candidat à la primaire de la droite Nicolas Sarkozy avait indiqué qu’il voterait, « pas de gaieté de coeur », pour François Hollande face à Marine Le Pen si ce duel avait lieu au second tour de la présidentielle. Pour Florian Philippot, cet « aveu » de l’ancien président prouve que « la seule alternative aujourd’hui en France, c’est Marine Le Pen ».

Florian Philippot s’est par ailleurs dit convaincu que les électeurs FN ne participeraient pas à la primaire de la droite (20-27 novembre). Il a qualifié ce scrutin de « guéguerre d’égos et de petits chefs », et découragé ceux qui pourraient être tentés d’y participer : « cette primaire n’est pas notre affaire », a-t-il déclaré.