SOCIALPhilippe Martinez «disposé» à rencontrer El Khomri

Loi Travail: Le leader de la CGT Philippe Martinez «disposé» à rencontrer El Khomri

SOCIALLa ministre du Travail s’était dit « prête » à recevoir le leader syndicaliste « dans la minute »…
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

C’est un premier pas. Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a déclaré ce vendredi, lors d’un déplacement à Villiers-le-Bel (Val-d’Oise), être « disposé » à rencontrer la ministre du Travail Myriam El Khomri, « même ce week-end ». Le leader syndicaliste a toutefois prévenu que « la mobilisation continue ».

Myriam El Khomri s’était auparavant dit « prête à recevoir Philippe Martinez dans la minute si cela peut permettre de lever tous les blocages dans le pays », sans attendre un rendez-vous « convenu » avec lui le 17 juin.

« Pas question de nous faire du chantage à l’Euro »

« On va lui faire savoir rapidement qu’on est disposé à la rencontrer, même ce week-end, car il y a urgence », a déclaré le numéro un de la centrale lors d’un déplacement à Villiers-le-Bel (Val-d’Oise). « Mais pas question de nous faire du chantage à l’Euro : la mobilisation continue, la grève continue, car elle est plus que légitime », a-t-il averti.

« On ira pour discuter, pour lui expliquer des choses », a prévenu Philippe Martinez. Mais il a aussi dénoncé le « mépris et la provocation » du gouvernement. « J’entends aujourd’hui que la ministre est prête à me voir tout de suite, alors que ça fait trois mois que je demande à être reçu », a-t-il ajouté.

Interrogé ce vendredi par les lecteurs du Parisien, le patron de la CGT a également réfuté toute volonté de gâcher la fête de l’Euro. « Il y a une consigne pour que tous les supporters puissent accéder au stade de France ce soir », a affirmé Philippe Martinez, qui a renvoyé la balle à la SNCF. « Selon la version de la direction, on a assez de conducteurs de trains pour emmener les spectateurs au match. »

Alors que le coup d’envoi de l’Euro de football est donné ce vendredi soir, la contestation sociale contre la Loi Travail, qui dure depuis trois mois, se poursuit. Elle se cristallise autour de secteurs clés, dont les transports et le traitement ou la collecte des ordures ménagères, tandis que des opérations coups de poing se multiplient localement.