Primaire à droite: «C’est président de la République, et pas autre chose»
INTERVIEW•Franck Riester, député LR de Seine-et-Marne, soutien de Bruno Le Maire, évoque pour « 20 Minutes » cette campagne pour la primaire à droite…Propos recueillis par Anne-Laëtitia Béraud
Le candidat à la primaire à droite Bruno Le Maire tient ce samedi après-midi un meeting aux Docks de Paris, à Aubervilliers. Franck Riester, député du parti Les Républicains, soutient Bruno Le Maire dans cette campagne. Pour 20 Minutes, l’élu de Seine-et-Marne évoque cette campagne et son candidat qui vise à être le champion de la droite à la présidentielle de 2017.
Quelle est la signification de ce meeting aux portes de Paris, après l’annonce de candidature à Vesoul ?
Après sa déclaration à Vesoul, dans la France rurale et silencieuse, Bruno Le Maire voulait montrer qu’il est aussi à Paris. Aujourd’hui c’est un peu son vrai lancement de campagne. On voulait montrer qu’il n’est pas seul, au contraire, et que des personnes dans toute la France se mobilisent pour changer l’offre politique, pour faire les réformes politiques que l’on n’a pas faites depuis trente ans. C’est important de montrer qu’il y a du mouvement derrière lui.
Pour se démarquer des autres candidats, Bruno Le Maire veut-il représenter le « cool » dans cette primaire, avec une campagne très colorée ?
C’est une campagne enthousiaste. C’est une aventure extraordinaire de vouloir radicalement changer les choses. Il faut que ce soit joyeux, qu’il y ait des couleurs, que ça vive. Il y a de l’envie et de l’enthousiasme dans cette campagne, comme aujourd’hui avec 2.500 personnes qui sont venues pour Bruno Le Maire.
Comment Bruno Le Maire peut-il éviter l’écueil d’apparaître comme un « premier-ministrable » pour les « gros » candidats Alain Juppé ou Nicolas Sarkozy ?
J’entends bien, mais lui veut être président de la République. Et cela fait trois ans qu’il est déterminé à l’être, qu’il se déplace sur le terrain et organise ses réseaux, qu’il organise un travail de fond. Il ne se mobilise pas, on ne se mobilise pas pour avoir un strapontin, être ministre. C’est président de la République, et pas autre chose.