POLITIQUEEmmanuel Macron n’a « pas envie d’être député » en 2017

Emmanuel Macron n’a « pas envie d’être député » en 2017

POLITIQUEDes bruits persistants voyaient le ministre de l'Economie sur les bancs de l'Assemblée nationale...
Emmanuel Macron à Londres le 24 septembre 2015.
Emmanuel Macron à Londres le 24 septembre 2015.
Mathias Cena

M.C.

Un mandat parlementaire pour Emmanuel Macron ? Alors que diverses rumeurs l’envisageaient candidat à un mandat parlementaire en 2017, le ministre de l’Economie dit l’exclure. « Je n’ai jamais voulu être candidat, aujourd’hui je n’ai pas envie d’être député en 2017. Ça c’est le cursus d’un ancien temps », a-t-il déclaré dimanche lors du Festival Le Monde.

« "Je n’ai jamais voulu être candidat, aujourd’hui je n’ai pas envie d’être député en 2017, ça c’est le cursus d’un ancien temps" #MFMacron — Audrey Fournier (@SixtyFeetTall) September 27, 2015 »

Au mois de mars, le ministre, qui n’a jamais été candidat au suffrage universel, se disait pourtant « amené un jour à être élu ». « Je sers aujourd’hui mon pays comme ministre de l’Economie. Bien sûr, je serai sans doute amené un jour à être élu, je ne l’exclus pas, mais je ne vais pas vous dire aujourd’hui "Je vais être élu en 2017" car comment expliquer alors, que je suis à plein temps à ma tâche ? », affirmait-il sur France 2 dans l’émission Des paroles et des actes.

Quand Emmanuel Macron réfléchissait « à voix haute à être candidat aux législatives »

Depuis, plusieurs bruits avaient fait état de la possible candidature du ministre. « Je ne démens pas la rumeur selon laquelle le gouvernement menacerait de présenter contre moi Emmanuel Macron aux prochaines législatives, pour faire barrage à ma réélection », avait ainsi déclaré Cécile Duflot au Figaro mi-septembre.

En mars déjà, François Rebsamen déclarait que s’il pouvait « faire d’Emmanuel Macron un député de Dijon », il l’aiderait, tandis qu’en janvier, le ministre de l’Economie réfléchissait « à voix haute à être candidat aux législatives », selon le Nouvel Observateur, qui lui prêtait un intérêt pour le siège de Jean Glavany dans les Hautes-Pyrénées, une hypothèse jugée « tout à fait plausible » à l’époque par un socialiste cité par le Lab d’Europe 1.