VIDEO. Salon de l’Agriculture: «Casse toi pauv’con», «cul des vaches»... Les meilleurs phrases des politiques
AGRICULTURE•Petit florilège du meilleur et du pire des hommes politiques en visite au salon...T.L.G.
Le Salon International de l'Agriculture ouvre ses portes ce samedi. Comme chaque année, hommes et femmes politiques viennent saluer les agriculteurs et leurs bêtes. Pour le plus grand bonheur des caméras de télévision. Entre punchlines et dérapages, petit florilège du meilleur et du pire de ces dernières années.
«Casse-toi pauv’con»
Probablement la réplique la plus célèbre prononcée au salon de l’agriculture. Le 23 février 2008, Nicolas Sarkozy visite le salon pour la première fois en tant que chef de l’Etat. Le président de la République s’offre un bain de foule et distribue les poignées de main. Dans l’assistance, un homme refuse de le saluer. «Ah non, touche-moi pas! Tu me salis!» Nicolas Sarkozy réplique. «Eh ben casse-toi alors, pauv' con!» La scène, captée par une caméra, fait le tour du Net et des JT.
«Ce ne sont pas des bovins, ce sont des chefs-d’œuvre»
Derrière la citation, Jacques Chirac, «vache sacrée» du salon de l’agriculture. Gorgées de bière, dégustations, caresses bestiales, ici, le Corrézien est dans son élément. En 2005, il déclare en admirant des vaches de Salers: «Ce ne sont pas des bovins, ce sont des chefs-d’œuvre!» Une phrase de plus pour sa popularité.
Sarkozy, «tu ne le verras plus»
Lui aussi a été élu de Corrèze. Lui aussi aime le salon de l’agriculture. En 2013, François passe 10 heures au milieu des animaux. Mieux que Jacques Chirac. Lors de ce déplacement, une petite fille s’adresse innocemment au chef de l’Etat. «Je n’ai jamais vu Nicolas Sarkozy». «Ah bah tu ne le verras plus», s’amuse Hollande. La blague ne fait pas rire l’intéressé. «Si j'avais fait ça à l'époque, ça aurait fait un buzz» aurait-il confié en petit comité, agacé. «C'était tout petit».
«Ah, ce jeune homme a une belle répartition !»
En mars 2004, Jean-Marie Le Pen parade au salon. Le président du Front National s’extasie devant un cochon, très bien monté. «Ah ce jeune homme a une belle répartition!», rapporte, cette année-là, un article de Libération. Le patron du FN part dans un rire irrépressible et ajoute: «Evidemment, on ne peut pas le mettre dans son lit!»
Autre épisode en 2007. Le candidat à la présidentielle pousse la chansonnette avec un improbable chapeau cow-boy aux couleurs noir et blanc de la vache laitière. «Ce soir c’est la fiesta chez les gauchos».
«Ce n’est pas en tapant sur le cul des vaches qu’on défend l’agriculture»
José Bové connaît bien le milieu. En 2007, il est présent au salon en tant que candidat à l’élection présidentielle. L’ancien syndicaliste agricole en profite pour se moquer des politiques foulent la paille de l’enceinte une fois par an. «C’est pas simplement en allant au salon, en déambulant pour regarder, en tapant sur le cul des vaches, qu’on défend l’agriculture».