François Hollande reçoit Alexis Tsipras, le nouveau Premier ministre grec ce mercredi à Paris. Le nouvel homme fort de la Grèce est en pleine tournée européenne pour demander à ses partenaires de desserrer l’étau de la dette. Mardi, il a été accueilli chaleureusement à Rome par Matteo Renzi, le président du Conseil italien.

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Ce mercredi matin, Alexis Tsipras commence sa journée à Bruxelles, où il doit rencontrer le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, puis celui du Conseil européen, Donald Tusk. Il n’arrivera à Paris qu’en début d’après-midi, après l'invitation de François Hollande, espérant le convaincre d’une renégociation de la dette de son pays dont les caisses sont -réellement- vides.

Hollande aimerait faire la synthèse

Comme son ministre des Finances, il ne table plus sur une annulation pure et simple de la dette mais sur un «programme d'échange de dettes» incluant des obligations indexées sur la croissance. Athènes espère ainsi obtenir la «stabilité suffisante» pour lui permettre de négocier un accord global avant le 1er juin.

Tout en repoussant toute annulation de la dette grecque depuis le début, François Hollande et son gouvernement se sont montrés plus ouverts qu'Angela Merkel sur le sujet, depuis l'accession de Syriza à la tête de la Grèce. A une semaine du prochain conseil européen, le président français aimerait faire la synthèse, sur la scène européenne, entre l'inflexibilité d'Angela Merkel sur la dette grecque -et les dettes des Etats européens en général- et la demande d'oxygène de la part de la Grèce -et d'autres pays du Sud. Ce qui arrangerait également les affaires françaises.

Alexis Tsipras devrait aussi prononcer quelques mots qui sonnent doux à l’oreille de François Hollande, estimant qu'un plan de relance de la croissance est nécessaire au niveau européen, une nécessité défendue par François Hollande auprès d’Angela Merkel depuis 2012, même si ce n’est pas par le même chemin.