VIDEO. Bruno Le Maire «pas candidat aujourd’hui aux primaires» à droite
POLITIQUE•Le député UMP de l’Eure veut aujourd’hui se concontrer sur sa candidature à la présidence du parti...Anne-Laëtitia Béraud
Jour de clôture des candidatures pour la présidence de l’UMP. Trois prétendants visent le vote des adhérents UMP, le 29 novembre. Face à un Nicolas Sarkozy ultra-favori, se présentent les députés Bruno Le Maire (Eure) et Hervé Mariton (Drôme). Deux élus qui n’entendent pas offrir à l’ex-président le parti sur un plateau.
>> Notre reportage: Bruno Le Maire en campagne marathon
Bruno Le Maire, ancien ministre de Nicolas Sarkozy, a axé sa campagne sur le «renouvellement» face à l’ex-chef d’Etat. Peu avant le dépôt de ses parrainages au siège parisien de l’UMP, ce mardi matin, le député a rappelé son projet sur Europe 1. Revendiquant «10.000 parrainages», dont ceux de 46 parlementaires, le candidat souhaite que les militants «mettent du neuf à la tête de l’UMP».
«Je joue exclusivement la présidence de l’UMP»
«Les militants créeront une énorme surprise, car ils ont compris que le 29 novembre, on choisissait le président de l’UMP, pas le futur candidat à la présidentielle», a souligné Bruno Le Maire. A priori contre un changement du nom du parti, Bruno Le Maire a rappelé ses fondamentaux: «Un parti, 100% de droite, avec un positionnement de droite, avec un président disponible». Une disponibilité reprochée à Nicolas Sarkozy, accaparé par son projet pour la présidentielle de 2017.
Sur la question de la primaire de 2016 qui désignera le champion de la droite à la présidentielle, Bruno Le Maire rappelle son attachement à ce principe. Les militants «ont la garantie que j’organiserai des primaires. Je ne confonds pas les matchs. Je joue exclusivement la présidence de l’UMP, et je veux devenir président de l’UMP».
Mais si on lui demande s’il rejette toute candidature à la primaire, l’élu de l’Eure botte en touche: «Je ne vais pas dire aux militants que si je deviens président de l’UMP, je renoncerai à toute ambition nationale. Qu’est-ce qu’ils diraient? Ils diraient "c’est un drôle de chef (…) il n’a aucune ambition nationale". Je ne suis pas aujourd’hui candidat aux primaires». Une petite phrase qui laisse à Bruno Le Maire toutes les possibilités ouvertes.