Terminé
Retour de Sarkozy: «Il n'a pas changé», estime Najat Vallaud-Belkacem... Valls répond à Sarkozy...
UMP•Adversaires et soutiens de l'ancien président commentent son retour aux affaires...R.S.
17h47
C'est la fin de ce live, merci de l'avoir suivi.
16h31
«Il n'a pas changé», estime Najat Vallaud-Belkacem L'ancien président Nicolas Sarkozy «n'a pas changé, même s'il a cherché à le paraître pendant les premières minutes» de son interview dimanche, a jugé lundi la ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem. Interrogée sur les critiques acerbes de Sarkozy contre le bilan des deux premières années du mandat de François Hollande, Vallaud-Belkacem a lancé: «Sur le bilan, nous avons des éléments à produire, y compris sur celui de l'ancienne majorité. J'ai entendu que la création de 60.000 postes d'enseignants était inutile... J'espère que ce message sera entendu par les parents, les enseignants... » a conclu la ministre de l'Éducation nationale, qui visitait un lycée professionnel à Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire), dans la banlieue de Tours.
14h29
Valls répond à Sarkozy: «Jamais je ne dirai que j'ai honte de mon pays» «Jamais, jamais, évidemment comme chef de gouvernement mais hier comme dirigeant de l'opposition je ne dirai à mes compatriotes que j'ai honte de mon pays», a déclaré Manuel Valls, interrogé sur la déclaration de M. Sarkozy lors d'une conférence de presse commune avec la chancelière allemande Angela Merkel. Nicolas Sarkozy avait déclaré dimanche à propos des relations tendues entre la France et l'Allemagne: «J'ai un peu honte quand on demande au meilleur de la classe d'apprendre moins bien ses leçons pour que ceux qui sont derrière puissent avoir une meilleure note».
14h06
Le retour de Nicolas Sarkozy est-il illégal? En tant qu'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy est membre de droit et à vie du Conseil constitutionnel. Or selon l'article 2 du décret du 13 novembre 1959, un membre du Conseil ne peut pas « occuper au sein d'un parti ou groupement politique tout poste de responsabilité ou de direction». C'est ce qu'a notamment rappelé le Parti de Gauche dimanche dans un communiqué. En réalité, l'ancien chef de l'Etat ne peut pas renoncer à son statut de Sage mais peut s'abstenir de siéger au Conseil constitutionnel dès lors qu'il retourne dans la vie politique. Nicolas Sarkozy s'était déjà mis en retrait à l'automne 2012 lorsqu'il se trouvait mis en cause dans plusieurs affaires judiciaires. Avant lui, Valérie Giscard d'Estaing, membre de droit du Conseil depuis sa défaite en 1981, avait retrouvé par la suite la politique et même été élu député à plusieurs reprises.
13h37
Juppé «sensible aux paroles aimables» de Sarkozy UMP: Alain Juppé réagit à l'interview de... par afp
13h24
Le député Gerald Darmanin porte-parole de Sarkozy Gérald Darmanin, député maire de Tourcoing (Nord) sera le porte-parole de Nicolas Sarkozy dans la campagne pour la présidence de l'UMP, a indiqué l'ancien chef de l'Etat sur son compte Twitter. Mon cher @GDarmanin, je suis heureux que tu sois mon porte parole pendant ces deux mois de campagne. NS — Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) 22 Septembre 2014 «Mon cher GDarmanin, je suis heureux que tu sois mon porte-parole pendant ces deux mois de campagne». Le premier meeting du candidat Sarkozy se tiendra justemment dans le département de Darmanin, à Lambersart (Nord), jeudi.
12h13
Nicolas Sarkozy a « mûri », « appris » de son échec en 2012 et « compris » ses erreurs, a assuré lundi Geoffroy Didier sur RFI, cofondateur du courant sarkozyste La Droite Forte à l'UMP, qui salue également « l'humilité » de l'ex-chef de l'Etat. « Je crois que Nicolas Sarkozy a compris cette colère qui gronde, cette fronde qui aujourd'hui existe dans notre pays qui fait que le premier parti politique de France, par exemple aux européennes, n'était pas le Front National mais l'abstention et qu'il faut aujourd'hui réhabiliter les Français avec l'action publique puisque comme Manuel Valls l'avait justement dit lors de sa première déclaration de politique générale en avril, la parole publique est devenue une langue morte », a développé le dirigeant UMP.
11h39
«Une soif de revanche et une envie d'échapper aux affaires», pour Dupont-Aignan Le président de Debout la République, Nicolas Dupont-Aignan, n'a pas été convaincu par Nicolas Sarkozy. «Il n'a pas changé. C'était visible à l'oeil nu», ajoutant que l'ancien chef de l'Etat «a parlé de lui, pas des Français». Selon l'ancien candidat à la présidentielle de 2012, «ce retour de Nicolas Sarkozy est le plus beau cadeau pour la gauche et Marine Le Pen». N'ayant retenu «aucune proposition concrète »de l'ancien président, Dupont-Aignan a surtout «senti une soif de revanche et une envie d'échapper aux affaires». «Quand un patron de PME fait faillite, il ne revient pas la diriger», a-t-il encore lâché lundi sur Sud Radio.
11h35
Cheminade répond à Sarkozy Nicolas Sarkozy a moqué l'ancien candidat à la présidentielle Jacques Cheminade lors de son interview. «L'État a même remboursé Cheminade, dont le projet était d'organiser un débarquement sur Mars». Réponse de l'intéressé sur twitter: #Sarkozy n'a rien lu de mon programme. Il jacte toujours sans savoir. JC #NSJTFrance2 — Jacques Cheminade (@JCheminade) 22 Septembre 2014
10h55
«Sarkozy est favorable à une primaire ouverte», indique Luc Chatel Nicolas Sarkozy favorable à la tenue d'une primaire ouverte pour désigner le candidat à la présidentielle de 2017? C'est ce que Luc Chatel, secrétaire général intérimaire de l'UMP, a annoncé sur France 2. «Ce débat est derrière nous. La primaire figure ouvertement dans nos statuts. Pour en avoir parlé directement avec Nicolas Sarkozy, je sais qu'il est aujourd'hui favorable à une primaire ouverte, élargie. Il n'y a pas de sujet». Alain Juppé, François Fillon et Xavier Bertrand, candidats déclarés à l'Elysée, sont d'ardents défenseurs d'une primaire de désignation en 2016. Alain Juppé notamment souhaite qu'elle soit élargie à l'ensemble de l'opposition. Nicolas Sarkozy a longtemps semblé opposé à ce mode de désignation, dans lequel il pourrait être devancé par le maire de Bordeaux.
10h25
«La rancune au coeur et la revanche à l'esprit», juge Cambadélis Le patron du PS Jean-Christophe Cambadélis a réagi à Nicolas Sarkozy. «J'ai vu trois choses dans son intervention: il revient la rancune au coeur et la revanche à l'esprit. Deuxièmement, son programme, c'est lui et son bilan, c'est l'autre. Et troisièmement, je trouve qu'il a été candidat à la présidence de l'UMP pendant 48 heures: il est déjà dans la présidentielle», a-t-il indiqué sur RTL. Le député de Paris a également répondu aux propos sur l'immigration de l'ancien chef de l'Etat. «On cherche à faire la confusion entre la libre circulation et la libre installation, a jugé Cambadélis. Pourquoi? Parce qu'il n'a pas échappé à Nicolas Sarkozy qu'il y a un grand sentiment islamophobe en France et il cherche à le caresse.»
10h21
Le référendum? Un idéal pas forcément atteignable pour Raffarin En fin d'interview, Nicolas Sarkozy a sorti de son chapeau le recours au référendum dont il voudrait réintroduire l'usage. Jean-Pierre Raffarin, coprésident intérimaire de l'UMP s'est montré dubitatif. «C'est un idéal. Je ne sais pas s'il est atteignable». «Moi j'aimerais bien, un peu comme pour les Suisses, voir qu'on règle des sujets de cette nature. Mais l'Histoire nous a montré qu'en France, on vote pour ou contre le gouvernement». «Notre culture référendaire est assez faible », a ajouté le sénateur. «Il faudra un gros travail pédagogique».
09h59
Le calendrier du retour
09h52
«Sarkozy me paraît être dans l’ambigüité», estime Hervé Mariton Hervé Mariton, candidat à la présidence de l'UMP s'est exprimé au sujet de Nicolas Sarkozy sur BFM TV. «Quand j’écoute Nicolas Sarkozy hier, quand je lis son message sur Facebook, je ne suis pas très renseigné sur ce que sont ses idées et quelle est sa vision de la France. Je suis candidat de convictions or Nicolas Sarkozy aujourd’hui me paraît être dans l’ambigüité»
09h42
Histoire des deux neurones Sarkozy agacé, a lancé dimanche à Laurent Delahousse à deux reprises: «Est ce que vous me prêtez 2 neurones?». Précision de Michèle Delaunay, ancienne cancérologue: La parabole des "2 neurones" multi-répétée par NS dps 2007. Ce qui compte ce n'est pas les neurones que l'on a mais ceux qui vous manquent — Michèle Delaunay (@micheledelaunay) 22 Septembre 2014
09h32
8.5 millions de téléspectateurs pour Sarkozy L'interview de Nicolas Sarkozy au JT de France 2 a été suivi en moyenne par un peu plus de 8 millions de téléspectateurs et 31,8% de parts d'audience, dimanche soir, selon les chiffres de Médiamétrie. C'est un peu moins que la dernière sortie de l'ancien président au JT de TF1 le 2 juillet dernier pour évoquer sa mise en examen pour «corruption active», «trafic d'influence actif» et «recel de violation du secret de l'instruction». L'ex-chef de l'Etat avait alors été suivi par 9,1 millions de téléspectateurs.
09h21
Notez quand même cette petite leçon livrée en conclusion par Jean-Pierre Raffarin lors de son interview: . @jpraffarin #RetourSarkozy"On ne gouverne pas en opposant les Français les uns aux autres" — France Inter (@franceinter) September 22, 2014
09h08
Pour Marine Le Pen, «Nicolas Sarkozy n'a pas changé et tant mieux». Il devrait sortir un miroir et se regarder. Il trouverait le responsable de son échec. Je n'aime pas sion immodestie, son inauthenticité», indique-t-elle sur BFM TV, au micro de Jean-Jacques Bourdin. Dans l'absolu, elle ne se dit aussi «pas mécontente de cette clarification du débat.» Et elle accepterait une éventuelle cohabitation «si les Français l'auront décidé.»
09h01
Yves Jégo veut saisir le CSA. Accorder un temps de parole aussi important à un candidat à la présidence de l'UMP sur une chaîne publique n'est pas raisonnable selon lui. A moins d'en faire autant pour l'opposition. "Accorder 45 min d'antenne à un candidat à la présidence de l' #UMP n'est pas raisonnable" #bourdindirect #GenerationUDI #CSA — Yves Jégo (@yvesjego) September 22, 2014
08h57