LIVERevivez la conférence de presse de François Hollande: «La France ne paye pas de rançons et ne pratique pas l'échange de prisonniers»...
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Revivez la conférence de presse de François Hollande: «La France ne paye pas de rançons et ne pratique pas l'échange de prisonniers»...

LIVEToutes les déclarations du chef de l'Etat, minutes par minutes...
Le président François Hollande à l'Elysée, le 17 septembre 2014
Le président François Hollande à l'Elysée, le 17 septembre 2014 - Christian Hartmann POOL
William Molinié

William Molinié

19h25

Merci à tous d'avoir suivi ce live ! L'intervention du chef de l'Etat s'est achevée sur une question très personnelle. En quelques mots, ce qu'il faut retenir de cette conférence de presse : - Hollande veut qu'on attende la fin du quinquennat pour faire son bilan - Les frondeurs ont été recadrés mais il assure accepter le dialogue - Au niveau international, la France participe à l'effort de guerre dirigé contre l'Etat islamique et a pris part à des reconnaissances aériennes en Irak - La France ne paie pas de rançons pour les otages, a-t-il rappelé - Côté majorité, il estime qu'elle est confortée à l'Assemblée nationale mais il laisse planer le doute sur une éventuelle candidature en 2017 - Sur le retour de Sarkozy: Il a le droit de revenir, dit-il simplement - Sur les difficultés qu'il rencontre, son impopularité: Il dit ne pas faire attention aux sondages, en tout cas dans ses choix politiques et ses décisions. Mais on a bien compris qu'il s'y intéressait beaucoup... Retrouvez par ici une synthèse de cette 4e conférence de presse présidentielle...

19h15

Vingt-et-unième question: Qu'avez-vous appris sur vous-même et sur l'exercice du pouvoir? «La fonction présidentielle est exceptionnelle. Elle rencontre des circonstances exceptionnelles. Ça ne conduit pas à l'isolement. Ça n'éteind pas des douleurs. Ça donne une expérience. Aujourd'hui, j'ai l'expérience qui permet d'affronter toutes les situations. A la fois d'être dur sur certains situations, mettre des vies en danger, faire des arbitrages qui peuvent bouleverser des vies. [...] Ce qui m'a paru nécessaire, c'est d'être dur avec moi-même.»

19h12

Vingtième question: Le séparatisme en Europe... Et c'est parti pour un exposé géopolitique de l'histoire de l'Europe de Rome à nos jours... On vous résume ce que pense le chef de l'Etat en une phrase: «Nous n'avons pas fait l'Europe pour qu'elle soit déconstruite.»

19h10

Dix-neuvième question: La situation en Libye... «La France ne peut pas être partout», répond François Hollande qui regrette qu'après le bombardement de la Libye, il n'y ait pas eu de suivi. «Il ne suffit pas de bombarder», dit-il, tâclant au passage, sans le nommer, Nicolas Sarkozy.

19h07

Dix-huitième question: La France paie-t-elle des rançons? Contrairement aux américains et britanniques, les otages français n'ont pas été décapités mais libérés... «La France ne paye pas de rançon. La France ne pratique pas non plus d'échange de prisonniers», assure le Président qui demande aux journalistes français de ne pas se rendre sur les zones dangereuses.

19h03

Dix-septième question: Sur la liberté de la presse... «Je n'ai jamais appelé un directeur de journal pour empêcher la sortie d'un article. Je voudrais qu'on retienne que la presse a pu travailler comme elle voulait.»

19h01

Seizième question: Comment pouvez-vous apporter un appaisement pour remobiliser la confiance? «Le premier rang, c'est sérieux», introduit de façon humoristique François Hollande. Rires dans les rangs... 8 janvier 2008 : "Avec Carla, c'est du sérieux" 18 septembre 2014 : "Le premier rang, c'est sérieux" #ConfPR — Arnaud Focraud (@AFocraud) September 18, 2014

18h57

Quinzième question: L'attitude du chef de l'Etat pendant la guerre de Gaza? Le journaliste lui reproche de ne pas avoir dénoncé suffisament les enfants tués par Israël et soutenu Israël. «Mais j'ai dénoncé», lui répond le président. «La cause palestinienne n'est pas une cause religieuse. Le conflit israélo-palestinien ne doit pas être un conflit entre des religions.»

18h53

Quatorzième question: Sur sa vie privée? Une journaliste pose LA question de sa vie privée. Le président ne répond pas, refusant d'entacher «la fonction présidentielle»? La question personnelle évacuée en 15 secondes, net et sans bavure #ConfPR #Trierweiler — Thomas Vampouille (@tomvampouille) September 18, 2014 Et l'égratigne froidement: «Je comprends votre acharnement à prendre le micro, c'est votre sens de l'éthique.»

18h51

Treizième question: Y-a-t-il une rivalité avec Manuel Valls? «J'ai choisi Manuel Valls pour ses qualités, son courage, son sens de l'Etat, sa loyauté. Je sais que jusqu'au bout, il servira l'Etat qui n'est la propriété de personne.» Macron soutient Valls en lui pressant l'épaule pendant la question "l'Etat c'est moi" #confHollande @LePoint — Charlotte Chaffanjon (@CChaffanjon) September 18, 2014 Hollande évoque 2017 et répète: «Je suis président, pas candidat». «Le débat se fera entre les partis politiques et le chef de la majorité», ajoute-t-il.

18h48

Douzième question: Sur l'affaire Thévenoud, comment a-t-on pu nommer un ministre qui n'avait pas payé ses impôts? «La Haute autorité a fait son travail», assure-t-il.

18h36

Dixième question: Une hausse de la TVA est-elle envisagée? «Non. Quand je suis arrivé aux responsabilités, la TVA devait augmenter de 1,6%. ça avait été voté mais pas appliqué. J'ai supprimé cette augmentation de TVA.

18h31

«Je préfère une grosse colère à un silence»... Un hommage à Valérie Trierwieller, Monsieur le Président? En parlant d'elle, l'ex-première dame vient de retweeter son fils sur une recette de caneton. Provocation?

18h27

Neuvième question: L'extrême-droite est-elle aux portes du pouvoir? «Ce n'est pas un phénomène récent l'extrême-droite. Il se trouve qu'elle est sortie en tête des élections européennes.» 🔴 CONF. PRESSE HOLLANDE "L'extrême droite est à un haut niveau, ce n'est pas un phénomène nouveau, elle surgit aussi dans d'autres pays" — infos140 (@infos140) September 18, 2014 «Même les extrêmes-droites européennes ne veulent pas être dans le même parti que l'extrême-droite française, tant ce parti n'est pas comme les autres.» «Oui, nous sommes responsables de cette perte de sens, de repères», explique-t-il avant de faire référence aux manifestations pro-Gaza de l'été: «On assisté en France à une manifestation où on criait “Morts aux Juifs”.»

18h22

Huitième question: Levez un doute, allez-vous ne faire qu'un seul mandat? «Ce que je peux annoncer, c'est que je ferai ce mandat pleinement sans me préoccuper de ma popularité. Mon objectif n'est pas de rechercher à tout prix la popularité, pas non plus l'impopularité. »

18h20

Septième question: Quel est l'impact de la dégradation de la note française des agences de notation? «Jamais l'Etat n'a emprunté à des taux aussi bas. Nous sommes dans une situation bien meilleure qu'en 2012.» Macron acquiesce quand Hollande parle des taux d'emprunts qui n'ont "jamais été aussi bas" #JDD #confPR — Caroline Vigoureux (@CaroVigoureux) 18 Septembre 2014

18h16

Sixième question: Pourquoi n'avez-vous pas pris de parapluie lors du déplacement sur l'ile de Sein? «Je ne peux pas supprimer la pluie. Je ne peux pas non plus la provoquer. Je ne peux pas me mettre à l'abri.» «Il y avait des anciens combattants trempés qui m'attendaient. Vous pensez que j'aurais pu aller querrir un parapluie? Aller me demander, moi, me mettre à l'abri quand d'autres étaient trempés? [...] Je préfère avoir été trempé ce jour-là plutôt qu'avoir été au sec.»

18h11

Cinquième question: Comment empêcher les djihadistes de se replier en Syrie, là où on n'interviendra pas? «J'ai accordé la protection aérienne. Des vols de reconnaissance ont déjà eu lieu. A partir de notre base des Emirat. Dès que nous aurons identifié des cibles, nous agirons.» «La Syrie? Nous condamnons le régime de Bachar Al-Assad.» «Mais nous n'avons pas été appelés pour aider la Syrie.»

18h07

Quatrième question: Le retour de Sarkozy, une aubaine ou une difficulté de plus? «Il ne m'appartient pas comme Président de la République de commenter les candidatures du premier parti d'opposition de France. Tout ceux qui ont dirigé le pays hier et avant-hier ont le droit de vouloir gouverner à nouveau demain et après-demain. C'est la démocratie.»

18h04

Troisième question: Faut-il élargir l'opposition vers le centre? «Mon objectif est de rassembler autour de l'intérêt général», assure le Président. «Mais il y a une majorité. Elle n'a pas besoin d'être changée. [...] Mais il faut communiquer. Je suis pour le dialogue dans une certaine limite.»