Terminé
Démission du gouvernement: Montebourg n'a pas eu de contact avec le président... Hamon ne «participera» pas au gouvernement..
GOUVERNEMENT•Arnaud Montebourg et Benoît Hamon ont déclenché une crise en s'attaquant à la politique menée par le gouvernement auquel ils appartiennent...Nicolas Beunaiche
Il a critiqué la ligne du gouvernement, il va payer... Arnaud Montebourg devrait sortir du gouvernement, avec Benoît Hamon, puisque Manuel Valls a présenté ce lundi matin à François Hollande la démission de son gouvernement.
21h03
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21h03
L'essentiel de la journée -Arnaud Montebourg ne participera pas au gouvernement Valls. L'ancien ministre de l'économie entend «reprendre sa liberté». «Nous sommes en train de couler l'économie [...] par des politiques d'austérité. [...] Le désaccord est constitué, nous nous sommes séparés à l'amiable.» -Benoît Hamon quitte également le navire. «J'ai décidé de partir, je m'en suis livré très librement au président et au Premier ministre. Il aurait été incohérent, alors que j'ai exprimé un désaccord, et que je reste au gouvernement», a indiqué l'ancien ministre de l'Education nationale, précisant qu'il restait dans la majorité. -Aurélie Fillipetti: Dans sa lettre à François Hollande et Manuel Valls publiée par Le Monde , l'ex-ministre de la Culture explique que «le débat qui a été ouvert sur la politique économique est salutaire et nécessaire». «Il y a un devoir de solidarité mais il y a aussi un devoir de responsabilité vis à vis de ceux qui nous ont fait ce que nous sommes», dit encore la ministre qui ajoute qu'elle «choisit pour [s]a part la loyauté à [s]es idéaux».
20h51
«Pas de politique d'austérité en France», pour François Rebsamen «La politique qui est menée dans ce pays n'est pas une politique d'austérité», a déclaré le ministre du Travail sur Europe 1. «Il faut aller voir ce qui se passe dans les pays où il y a une austérité : diminution des salaires de 10%, suppression dans le temps de la durée des indemnisations chômage, par exemple, diminution du nombre de fonctionnaires et baisse des salaires des fonctionnaires», a-t-il ajouté. «Or en France aujourd'hui, le salaire de base il augmente, le pouvoir d'achat il augmente. Ce sont des chiffres fournis par les organisations syndicales», a affirmé le ministre. «Ce que je ne comprends pas, c'est ce qu'il demande (Arnaud Montebourg). C'est exactement ce que fait ce gouvernement. Sauf que je ne pense pas que ce soit une politique d'austérité. Je pense qu'on ne peux pas laisser dire des contre-vérités, c'est une contre-vérité», a affirmé François Rebsamen.
20h47
«Pas loin d’une crise de régime», estime François Bayrou «C’est une crise politique qui n’est pas loin de la crise de régime», a déclaré le maire de Pau au quotidien Sud Ouest. «Ce qui est en cause, c’est l’explosion de la gauche avec deux camps désormais en affrontement ouvert», poursuit-il. Pour le président du MoDem, «cela veut dire une chose: le pays est ingouvernable, le gouvernement n’ayant pas de soutien dans l’opinion et n’ayant pas de majorité solide». «Et comme l’opposition elle-même est en pleine explosion, nous avons sous les yeux le résultat d’un pays qui a accepté d’avoir des institutions inadaptées et qui n’a pas pris les décisions courageuses qui s’imposaient depuis plus de 10 ans», ajoute-t-il. François Bayrou indique également ne pas avoir été contacté par le Premier ministre, Manuel Valls, dans le cadre de ses consultations pour la constitution d’une nouvelle équipe gouvernementale.
20h19
Pour Arnaud Montebourg, qui explique les raisons de son départ du gouvernement de Manuel Valls sur TF1 alors que Benoît Hamon, le ministre de l'Education qui l'a soutenu s'exprime sur France 2: «D'abord les Français, ils s'adressent aux services qui sont juste à côté d'eux [...]. Nous avons des faillites dans des entreprises qui fabriquent juste à côté de ménages, qui n'ont plus les moyens d'acheter.» C'est pour cette raison qu'il est urgent, selon l'ex-ministre de l'Economie, de relancer la consommation des ménages. Seul moyen pour le gouvernement de maîtriser les déficits.
20h15
«Nous avons besoin d'être sérieux sur la baisse de nos déficits. [...] Mais il faut prévilégier d'abord la croissance, puis la maîtrise des déficits», affirme Arnaud Montebourg sur TF1, qui cite en exemple le gouvernement de Matteo Renzi, le président du Conseil des ministres depuis le 22 février 2014, qui a décidé d'aller à l'encontre des politique d'austérité qui prévalaient jusque-là en Italie.
20h10
«Il y a un désaccord qui est important. Ce désaccord, il est exprimé dans tous les gouvernements d'Europe. [...] Il y a aujourd'hui un consensus pour arrêter les dégâts de ces politiques d'austérité», explique Arnaud Montebourg au sujet de son départ du gouvernement de Manuel Valls qui se décrit comme «épris de responsabilités», notamment face aux Français.
20h08
«Je n'ai pas eu de contact avec le président de la République aujourd'hui.»
20h07
«Nous sommes en train de couler l'économie [...] par des politiques d'austérité. [...] Le désaccord est constitué, nous nous sommes séparés à l'amiable.», affirme celui qui était décrit comme un proche du Premier ministre Manuel Valls.
20h06
«Je soutiens évidemment un gouvernement avec lequel j'ai exprimé des désaccords», commence Arnaud Montebourg qui est venu expliquer les raisons de son départ au Journal télévisé de TF1 ce lundi soir
20h06
Après avoir donné une conférence de presse à la mi-journée et annoncé avoir considéré «devoir reprendre [sa] liberté», Arnaud Montebourg, l'ex-ministre de l'Economie et du Redressement productif doit s'exprimer ce soir au Journal télévisé de TF1 de 20 heures. Une intervention à suivre par ici.
19h24
François Rebsamen souhaite rester ministre du Travail "Je suis bien dans ce ministère, on verra ce que décide le Premier ministre" @frebsamen dans #E1Soir — Europe 1 (@Europe1) 25 Août 2014
18h35
Le patronat rassuré par le changement de gouvernement A deux jours de l'ouverture de son université d'été, le Medef a émis l'espoir «que la politique économique en faveur de la compétitivité des entreprises, annoncée en début d'année et dont les premières mesures viennent d'être votées en juillet pour application en 2015, sera confirmée» par le «nouveau gouvernement Valls» et que ce dernier «agira rapidement». «Le message est assez clair et va dans le bon sens», s'est pour sa part félicité le secrétaire général de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CGPME), Jean-Eudes du Mesnil. «On a besoin que la politique de l'offre qui a été affirmée clairement par le chef de l'Etat soit celle qui sera suivie et qu'on n'ait pas un pas en avant, deux pas en arrière, comme on a pu le vivre trop fréquemment ces derniers temps», a-t-il ajouté.
18h10
Hollande va recevoir Valls Manuel Valls sera reçu lundi à 18H30 par François Hollande à l'Elysée pour lui faire part de «ses consultations sur la formation d'un nouveau gouvernement», a-t-on appris auprès de la présidence de la République. «Le Premier ministre fera le point avec le président sur ses consultations en vue de la formation d'un nouveau gouvernement», dont la composition doit être annoncée mardi, a-t-on précisé de même source.
17h58
Corinne Lepage fait un signe au couple exécutif... au cas où... s'ils veulent verdir leur équipe... Dans un entretien à Marianne, celle qui a été ministre sous Juppé explique: «Je ne demande rien, n’attends rien, mais il faut bien avouer que je suis proche de la ligne de Manuel Valls. Il faut que ce gouvernement fasse enfin de grandes réformes. Il serait terriblement frustrant de le voir quitter le pouvoir sans avoir pu les mener.» Au moins, l'écologiste n'aura pas laissé passer sa chance.
17h52
Valls annoncé à un «Rendez-vous de l'histoire» consacré aux «rebelles» Le jour même de la démission de son gouvernement, la participation du Premier ministre Manuel Valls aux 17èmes Rendez-vous de l'Histoire à Blois, consacrés en octobre aux «rebelles» parmi lesquels le «tombeur de ministères» Georges Clemenceau, a été annoncée lundi par les organisateurs.
17h38
Hollande et Valls continuent de plonger dans les sondages Quand ça veut pas... La cote de popularité de l'exécutif a atteint son plus bas niveau en août, celle de François Hollande reculant de 3 points à 17% tandis que celle de Manuel Valls cède 8 points à 34%, selon le baromètre Ipsos-Le Point publié lundi. Dans cette enquête réalisée vendredi et samedi derniers, soit avant la crise gouvernementale qui a entraîné la démission du gouvernement, 79% des Français portent un jugement défavorable sur le chef de l'Etat (+4 points). 4% des personnes interrogées ne se prononcent pas. Il s'agit du plus mauvais résultat de François Hollande depuis son arrivée à l'Elysée en mai 2012. Il était descendu à 18% en avril dernier et du plus mauvais résultat depuis qu'il est arrivé à Matignon, en avril.
17h23
Pour EELV, «les conditions encore moins réunies aujourd'hui qu'en avril» pour entrer au gouvernement, affirme Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'EELV.
17h08
Montebourg veut «reprendre sa liberté» Après avoir cité Saint-Augustin, Montebourg a cité le général romain Cincinnatus en disant vouloir «retourner à ses champs et ses charrues». Ilveut «reprendre sa liberté». Drôle de façon de voir car a priori, c'est Manuel Valls qui lui a indiqué la sortie.
17h06