Revivez l'interview de Nicolas Sarkozy à partir de 20 heures
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Terminé

Revivez l'interview de Nicolas Sarkozy à partir de 20 heures

Il se défend après sa mise en examen pour corruption active...
Photo de l'entretien accordé à TF1 et Europe 1 par Nicolas Sarkozy le mercredi 2 juillet 2014.
Photo de l'entretien accordé à TF1 et Europe 1 par Nicolas Sarkozy le mercredi 2 juillet 2014. - TF1
M.P.

M.P.


20h50

Ce live est terminé, merci de nous avoir suivi Pour ceux qui veulent lire le verbatim en intégralité, c'est par ici

20h45

Trois points à retenir: - Nicolas Sarkozy se pose en victime, dénonce «l'instrumentalisation de la justice» par le gouvernement notamment pour «[l']empêcher». Il conteste aussi sur le plan strictement judiciaire le choix de la juge d'instruction, Claire Thépaut, qu'il juge impartiale car elle appartient au Syndicat de la magistrature, classé à gauche. - Sur le fond, il nie tout: oui, son avocat lui a demandé d'agir en faveur du magistrat Azibert mais il l'a refusé et une écoute, qui a été retranscrite, existe. - Sur Bygmalion, il ne se sent pas concerné. «En ce qui concerne ma campagne, je le dis à tous ceux qui m’ont soutenu, il n’y a jamais eu le moindre système de double facturation», dit-il notamment. -Enfin, il n'a pas du tout fermé la porte à son retour en politique. «Est-il normal qu’on poursuive les écoutes, sur l’ancien chef de l’Etat, qui pourra demain avoir des responsabilités d’opposition?», a-t-il d'abord demandé. Puis en fin d'entretien, il a expliqué qu'il prendrait sa décision entre «fin août et début septembre».

20h30

: Petit bonus qu'on avait oublié en live... Elabbach lui demande s'il pense que la France a besoin de lui. Sourire carnassier de Nicolas Sarkozy et l'attaque: «Le fait que vous me posez la question monsieur Elkabbach, comme je ne peux pas imaginer que cela dissimule une espérance, montre que la question se pose…»

20h28

« La question de savoir si on renonce ne se pose pas pour moi. Vis à vis de son pays, on a des devoirs, pas des droits. Je regarde avec consternation l'état de la France, l'inquiétude des Français et leurs souffrances. J'aurais à décider à la fin du mois d'août et au début septembre ce que j'aurais à faire. Je ne suis pas un homme qui se décourage devant les vilénies et manipulations politiques», conclut Nicolas Sarkozy.

20h26

Il revient sur ses comptes de campagne, qui ont été invalidées. Et sur la fameuse affaire Bygmalion et les 17 millions dont on ne sait pas vraiment où ils sont passés. Il dit que c'est impossible que ceux qui ont examiné ces comptes de campagne soient passés à côté de 17 millions d'euros qui auraient été surfacturés dans l'affaire Bygmalion. «Ma campagne [de 2012] n'a pas coûté un centime au contribuable», dit-il et «il n'y a jamais eu le moindre système de double facturation» «Si la justice avérait que Bygmalion a prélevé de l'argent à l'UMP, les dirigeants de l'UMP serait en droit de déposer plainte», prévient-il. «M. Lavrilleux aura à rendre compte devant la justice. Je suis avocat. Je ne ferais pas aux autres ce qu'on m'a fait», dit-il, parlant de «méthodes indignes» qu'il subit.

20h25

Nicolas Sarkozy assume «prendre les Français à témoin» car il a «le soutien de millions de Français». «Je vous le dit bien dans les yeux, je n'ai rien à me reprocher. Ni là ni dans d'autres affaires. Cela fait 35 ans que je fait de la politique» et son cas est examiné,«on ne trouve rien, on ne trouvera rien». Et d'insister: «Je prends les Français à témoin car quand on est sûrs de son innocence, on n'a pas peur de s'exprimer» .

20h22

Nicolas Sarkozy concède que son avocat lui a demandé d'aider Gilbert Azibert. Ce qu'il a refusé. Et d'ailleurs une écoute retranscrite existe. Qui n'est pas sortie dans la presse. «C'est scandaleux», martèle-t-il. Donc pour lui, ces chefs d'accusation sont là dans le but «de m'humilier, de m'empêcher, de me diffamer»

20h20

«Ne confondons pas une petite minorité militante et l'immense majorité des magistrats», se reprend-il. «Je ne veux aucun droit», dit-il. «J'ai été lavé de toutes accusations» dans l'affaire Bettencourt et dans l'affaire Karachi, son nom n'est plus cité.

20h17

«Est-il normal de continuer ces écoutes sur un ancien chef de l'Etat qui pourrait avoir demain des responsabilités d'opposition». En une phrase, il rappelle ses ambitions futures... « Est-ce parce que c'est moi que tout doit être autorisé ?» «Il y a une instrumentalisation de la justice, les choses sont claires», insiste-t-il. Pour lui Taubira et Valls «ont menti» quand ils ont dit qu'ils n'étaient pas au courant des écoutes. Il critique Manuel Valls qui a estimé que «les faits sont graves». «Il aurait dû dire les faits supposés», reprend celui qui n'a pas toujours eu cette rigueur.

20h15

: Nicolas Sarkozy lit une lettre du syndicat de la magistrature qui lui a expliqué en 2012 pourquoi il appelait à voter pour François Hollande. «Qui aimerait avoir en face de lui un magistrat qui a l'obsession d'instruire à charge», demande l'ex-président. «Il est invraisemblable qu'il se soit trouvé une magistrate du syndicat de la magistrature pour instruire cette affaire. Tout justiciable a le droit à un juge impartial», argue-t-il, ciblant la juge Claire Thépaut.

20h11

Il se dit «profondément choqué» de son traitement. «Est-il normal que je sois placé en garde à vue pendant 15 heures? Ne pouvait-on pas me convoquer pour que je réponde aux questions des deux dames à 2 heures du matin? Il y a une volonté de m'humilier en me convoquant sous le statut de la garde à vue », attaque-t-il. Il rappelle que Jérôme Cahuzac n'a «pas fait une seconde de garde à vue» alors que lui a «un casier absolument vierge depuis le temps qu'on me cherche des comptes dans tous les pays». Pour lui, «les chefs d'accusations sont grotesques» , qui lui ont été signifiés sans que les deux juges ne lui posent une seule question.

20h10

«J'ai estimé que la situation était suffisamment grave pour que je dise aux Français ce qu'il en était de l'instrumentalisation d'une partie de la justice. Je veux dire cette vérité» , explique Nicolas Sarkozy en préambule; «Je veux dire à ceux qui nous écoutent, ou ceux qui nous regardent, que je n'ai jamais trahi leur confiance, que jamais je n'ai commis un acte contraire aux principes républicains, ou à l'Etat de droit», dit-t-il. « Il était venu le temps pour moi de prendre la parole», résume l'ex-chef de l'Etat mis en examen pour corruption active. «Est-il normal que je sois écouté dans mes conversations les plus intimes depuis septembre 2012 ? Que les conversations qui sont les miennes avec mon avocat soient diffusées aux médias, en violation du secret de l'instruction», lache-t-il encore.

20h09

C'est parti

19h58

Allez, on a vu deux petites secondes dans lesquelles Sarkozy dit que « La question de savoir si on renonce ne se pose pas pour moi»

19h37

Les premières images de l'entretien diffusées par TF1 EXCLU. Nicolas Sarkozy : "Je n'ai jamais commis un acte contraire au principe républicain" sur WAT.tv

Pendant une vingtaine de minutes, Nicolas Sarkozy s'est livré à Europe 1 et TF1 ce mercredi après-midi. L'interview est diffusé à 20h à l'antenne des deux médias. Quelques extraits ont déjà été diffusés, dans lesquels il se dit «profondément choqué» et dénonce une «instrumentalisation politique  de la justice telle qu'elle est aujourd'hui».

A priori, l'ex-chef de l'Etat n'annoncera pas son retour en politique. Sur le fond, il assure que son avocat lui a bien demandé d'intercéder en faveur du magistrat

Gilbert Azibert pour obtenir le poste qu'il convoite à Monaco. Mais Nicolas Sarkozy dit avoir refusé et l'aurait dit par téléphone à son avocat. Et d'ailleurs une retranscription de cette conversation existe et a été versée au dossier, affirme-t-il.

Le reste à suivre avec nous, sur 20 Minutes