REACTIONSVIDEO. Croissance: «Mieux que prévu» mais «pas de quoi crier victoire», estime Vidalies

VIDEO. Croissance: «Mieux que prévu» mais «pas de quoi crier victoire», estime Vidalies

REACTIONSC'est ce qu’estime le ministre des Relations avec le Parlement Alain Vidalies ce vendredi matin...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Alain Vidalies, le ministre des relations avec le Parlement, s'est réjoui ce vendredi de la révision légèrement à la hausse par l'Insee de la croissance en 2013, «un bon acquis» qui ne donne cependant «pas de quoi crier victoire.» «C'est plutôt mieux que ce que l'on espérait, plutôt mieux que ce qui était prévu au début de l'année, y compris au mois de juin. En même temps, il n'y a pas de quoi crier victoire», a déclaré Alain Vidalies sur RTL.

«C'est un bon acquis. Ca justifie totalement ce qu'on est en train de faire», a insisté le ministre des relations avec le Parlement. La croissance économique en France a été de 0,3% en 2013, un taux un peu meilleur que prévu, a annoncé vendredi l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).



«Confiance» aux partenaires sociaux

«Si on reste dans cette situation, la prévision, c'est 0,9% sur l'ensemble de l'année (2014, NDLR), c'est-à-dire un système dans lequel le chômage ne va pas s'aggraver mais où on ne va pas non plus pouvoir résorber le chômage. Il faut qu'on trouve des points de croissance supplémentaires et c'est toute la question qui est posée par le président de la République avec le pacte» de responsabilité proposé aux entreprises, a développé Alain Vidalies.

Evoquant la question des «contreparties» aux baisses de charge pour les entreprises, il a souligné qu'elles devaient avoir «un contenu», renvoyant à la négociation entre les organisations syndicales et patronales, qui doivent se rencontrer le 28 février. «Je fais confiance aux partenaires sociaux. Chacun comprend aujourd'hui qu'il y a un enjeu considérable. Les gens attendent que l'on gagne la bataille pour l'emploi», a conclu Alain Vidalies.

Quant au ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, il a estimé que la croissance de 0,3% en 2013, même meilleure que prévue, nécessitait d'«aller plus loin» pour «faire reculer le chômage».

«Je ne me satisfais pas, je dis: "faisons plus"», a déclaré le ministre sur France 2, quelques minutes après la publication du chiffre officiel arrêté par l'Insee. «Il faut aller plus loin pour avoir des créations d'emplois, pour faire reculer le chômage», a-t-il martelé.