Le tour des réactions politiques au rapport de la Cour des comptes
BUDGET•La Cour des comptes a mis en doute les objectifs du gouvernement...20 Minutes avec AFP
François Sauvadet, vice-président de l'UDI, au nom du groupe centriste à l'Assemblée: "Tous les clignotants sont au rouge, on a à faire à un gouvernement en mode panique car rien ne se passe. Rien ne bouge sur le pacte de responsabilité et il n'y a pas le début du commencement des 50 milliards d'euros d'économies promis. Il faut engager des réformes de fond et se concentrer sur l'essentiel, l'activité économique et l'emploi, et non lancer des débats sur l'intégration." (conférence de presse)
Patrick Ollier, député UMP et ancien ministre: "Notre déficit public dérape bel et bien en 2013. Nous l'avions dit en juin et la Cour des comptes le confirme. Il manquera effectivement, malgré le matraquage, 6 milliards d'euros de recettes fiscales pour tenir nos engagements de maîtrise de la dépense publique. La relance de notre économie passe par des réformes structurelles. C'est malheureusement ce que ne fait pas l'actuel gouvernement. Le pacte de responsabilité voulu par François Hollande est un naufrage avant même d'être mis en place (...) il faut d'urgence réformer le millefeuille territorial et adapter notre politique sociale pour la rendre plus incitative au travail."
François de Rugy et Barbara Pompili, coprésidents du groupe écologiste à l'Assemblée ont ajouté dans les couloirs de l'Assemblée: "Cela confirme que les prévisions de réduction du déficit n'étaient pas réalistes, ça avait déjà été dit l'an dernier par la Cour des comptes. Nous sommes pour une trajectoire, pas pour un objectif guillotine". Les députés écologistes refusent de "lancer des mesures trop étouffantes pour l'économie".
- André Chassaigne, chef de file des députés Front de gauche a souligné lors d'une conférence de presse: "Quand on s'attaque à la réduction des dépenses publiques, il faut bien voir quelles en sont les conséquences concrètes. L'obsession de la réduction des dépenses publiques et du déficit ne permet pas de résoudre les problèmes et freine par exemple une politique de redressement industriel".
- Annick Lepetit, porte-parole des députés socialistes: "Jamais un gouvernement ne s'est autant attaqué à la dépense publique. Que la Cour des comptes exprime le fait que ce n'est pas suffisant, elle est dans son rôle. Mais le gouvernement fait un travail en profondeur pour baisser la dépense publique, cela ne peut pas se faire en quelques semaines ou en quelques mois, surtout quand cela n'a pas été fait auparavant".