VIDÉO. Affaire Bettencourt: Le non-lieu de Sarkozy, «une bonne nouvelle» dont les sarkozystes ne s'étonne pas
RÉACTIONS•adine Morano et ses acolytes envisagent désormais un retour en politique de l'ancien Président...M.P.
Sarkozy sauvé des eaux. Lundi, l'ancien président de la République a obtenu un non-lieu dans l’affaire Bettencourt, qui obstruait son avenir judiciaire, pour le plus grand bonheur des sarkozystes. «C'est une bonne nouvelle qui ne m'étonne pas, je ne voyais pas comment il pouvait en être autrement», s’est réjoui Nadine Morano sur BFMTV. «C'est fait et c'est tant mieux», a ajouté la déléguée générale de l'UMP aux élections mais «ça a été des mois où il a été sali». «Dans les autres affaires dans lesquelles il est cité dans les médias, il en sera exactement» de même, selon elle.
Est-ce la porte ouverte à un retour en politique? «S'il veut revenir pour s'occuper de la France, il le fera en toute sérénité vis-à-vis des Français», analyse-t-elle, estimant que le bon timing serait «en 2015». Autre sarkozyste de choc, Isabelle Balkany a jugé que «les charges étaient totalement inexistantes sur tous les points» et qu’elles étaient même «proches du surréalisme». Sur Facebook, Christian Estrosi a fait court mais précis: «Ce non-lieu est une très bonne nouvelle. L'acharnement juridique et médiatique contre Nicolas Sarkozy doit maintenant cesser. Notre pays a besoin de lui.»
Sur Twitter aussi, les réactions vont bon train:
Comme le député UMP Sébastien Huygues:
« Non lieu pour @NicolasSarkozy dans l'affaire #Bettencourt enfin la fin des mensonges et de la calomnie #lhonneurdunhommedetat #Sarkozy — Sébastien Huyghe (@SebastienHuyghe) October 7, 2013 »
Ou Roger Karoutchi, qui parle «d’espoir» pour les militants UMP:
« Non lieu pour NS dans affaire Bettencourt..Pour ceux qui rêvaient empêcher un retour déception,pour millions électeurs de droite espoir.. — Roger KAROUTCHI (@RKaroutchi) October 7, 2013 »
« François Fillon aura mis du temps, mais en fin de journée, dans un bref communiqué, il dit être «heureux de constater que la justice disculpe aujourd'hui» Nicolas Sarkozy. »