Pollution extrême à New Delhi
DiaporamaJérémy Vial
Le 7 novembre, les chantiers sont à l'arrêt dans la capitale indienne, New Delhi. Malgré le danger pour la santé publique, certains ouvriers continuent le travail. Ecole fermées, chantiers à l'arrêt, plusieurs mesures sont prises par les autorités pour tenter de protéger la population des méfaits de la pollution.
Réalisation: Jérémy Vial
Le 7 novembre, les chantiers sont à l'arrêt dans la capitale indienne, New Delhi. Malgré le danger pour la santé publique, certains ouvriers continuent le travail. Ecole fermées, chantiers à l'arrêt, plusieurs mesures sont prises par les autorités pour tenter de protéger la population des méfaits de la pollution.
Réalisation: Jérémy Vial
Brûlis de chaume des campagnes, émanations de véhicules et d'usines, chute des températures… Les causes de cette pollution sont multiples.
Photo: New Delhi vue de haut, le 5 novembre.
En raison du refroidissement de l’air, les polluants ne se dissipent pas et la mégalopole se retrouve piégée par un nuage asphyxiant. Ces derniers mois, les autorités ont développé les pistes cyclables, pour diminuer la circulation automobile.
Photo: Quelques véhicules roulent encore malgré la toxicité, le 6 novembre.
Les habitants tentent tant bien que mal de se déplacer, avec des masques sur le visage.
Photo: Des familles entières viennent manifester contre la pollution à New Delhi.
Si la qualité de l'air à Delhi est notoirement mauvaise, elle a empiré ces dernières années, atteignant des niveaux préoccupants cet automne.
Photo: La vie continue pour la population, qui traverse un pont dans un parc public.
Ce matin, l'ambassade américaine enregistrait un taux de particules fines anormalement élevé, pouvant pénétrer dans le système sanguin et les poumons.
Photo: la police bloque l'accès au mémorial de la guerre, le 6 novembre.
Ainsi, 778 microgrammes par mètre cube d'air ont été relevées, là où l'OMS recommande une moyenne quotidienne de 25. Un phénomène qui n'est pas exceptionnel en Inde où des purificateurs d'air ont été installés dans les principaux marchés de la ville dès 2014.
Malgré des mesures prises ces derniers jours (fermeture des écoles, suspension des chantiers), la population pointe du doigt l’inaction du gouvernement.
Munis de masques antipollution, qui se font rares dans la capitale, de jeunes indiens poursuivent leurs activités sportives.
Photo: De jeunes Indiens participent à un challenge sportif de 10 km, le 6 novembre.
Des activités qui se pratiquent avec, pour toile de fond, un épais nuage de fumée. New Delhi est, à ce jour, la capitale la plus polluée au monde.
Photo: Des jeunes jouent au cricket, sport majeur en Inde, le 7 novembre.
Des touristes indiens «immortalisent» même ce drame climatique par des selfies dans la mégalopole indienne, qui compte pas moins de 17 millions d'habitants.