Cosmétiques: Comment ne pas acheter de produits testés sur les animaux?
CONSO•Pour les crèmes et le maquillage, à quels labels se fier...Audrey Chauvet
Pour être sûr de ne pas acheter de cosmétiques qui auront été testés sur les animaux, des labels existent. Mais parmi les labels bio, européens ou d’associations, il est parfois difficile de s’y retrouver.
Les labels bio
Les cosmétiques labellisés bio ne sont normalement pas testés sur les animaux. Normalement.
Le label Cosmebio, le plus répandu en France, précise que «les produits finis labélisés COSMEBIO tout comme les matières premières à l’origine des produits ne sont pas testés sur les animaux sauf lorsque la loi l’exige». C’est bien là que le bât blesse: les marques qui commercialisent leurs produits sur le marché chinois, par exemple, sont obligées par la loi locale de tester leurs produits sur les animaux.
Le «leaping bunny»
C’est pour cette raison que des marques comme Yves Rocher, L'Occitane ou Mary Kay se sont fait retirer le label Human Cosmetics Standard, le petit lapin bleu qui saute au milieu du drapeau européen. Ce label, qui existe depuis 1998, concerne tous les produits cosmétiques commercialisé en Europe et recoupe le label attribué par l’association One Voice: 100% des ingrédients entrant dans la composition du produit ne doivent pas avoir été testés sur des animaux. Sur le site de One Voice, un moteur de recherche permet de savoir si votre fard à paupières ou votre crème pour les pieds a été testée sur des animaux ou pas.
Ce que la loi interdit
Au-delà des labels, qui sont souvent le produit d’une démarche volontaire de la part des marques et dont les conditions d’attribution restent soumises à des contrôles plus ou moins rigoureux, la loi européenne interdit depuis 2003 de commercialiser des cosmétiques testés sur des animaux au sein de l’Union européenne. D’ici 2013, ce sont tous les tests animaux, où qu’ils aient été effectués dans le monde, qui rendront illégale la commercialisation des produits. Plus que quelques mois à attendre avant de pouvoir acheter tranquillement ses cosmétiques, sauf si les industriels arrivent à repousser la date butoir.