ENVIRONNEMENTL'homme met la pression sur les ressources en eau

L'homme met la pression sur les ressources en eau

ENVIRONNEMENTLa population mondiale, qui devrait atteindre 9 milliards d'humais en 2050 et qui va s'urbaniser davantage, puisera de plus en plus dans les ressources en eau. Qui ne sont pas infinies...
Mickaël Bosredon

Mickaël Bosredon

A un an du Forum mondial de l’eau, qui se tiendra du 12 au 17 mars 2012 à Marseille, le «think tank» (RE)SOURCES s’est réuni il y a quelques jours à Abou Dhabi pour débattre de la thématique «eau et énergie». Elle devrait être en effet au cœur des discussions du Forum mondial. Le «think tank» (RE)SOURCES est né en 2004, et réunit des personnalités du monde des affaires, de la politique, des association

La démographie et l’urbanisation galopantes mettent de plus en plus de pression sur les ressources en eau. Les villes consomment en effet 75% des énergies dans le monde, et émettent 80% des gaz à effet de serre. Or, la population sera de plus en plus urbanisée: de 50% en 2008 elle devrait passer à 60% en 2030. Le secteur énergétique prélève déjà 8% de l’eau pompée dans le monde et 40% dans les pays développés. L’eau sert par exemple à produire 16% de l’électricité dans le monde et elle est nécessaire au refroidissement des centrales nucléaires.

L’eau non potable est la première cause de mortalité dans le monde

La ressource n’est certes pas comparable à un stock d’énergie fossile, puisqu’elle est renouvelable. «Mais il existe un vrai danger de pénurie» alerte Gérard Payen, président d’Aquafed, fédération internationale des opérateurs privés de l’eau. Une situation qui s’avère déjà gravissime: Alain Boinet, Directeur général et fondateur de l’ONG Solidarités International, rappelle que «le manque d’eau et la consommation d’eau non potable sont la première cause de mortalité dans le monde». Pour Gérard Payen, il faut sans doute revoir les statistiques officielles à la hausse, car en tout «ce sont entre 3 et 4 milliards d’humains qui utilisent une eau non saine». Et en milieu urbain, «la situation tend à se dégrader».

Il est donc urgent d’agir et de trouver de nouvelles solutions «pour éviter le gaspillage, mobiliser de nouvelles ressources voire en fabriquer de nouvelles, à partir de l’eau de mer ou en réutilisant l’eau plusieurs fois, par exemple en se servant des eaux usées pour l’arrosage.» Une usine de traitement de l’eau qui servira à l’arrosage municipal, est d’ailleurs en train de sortir de terre à 40 kms d’Abou Dhabi. Avec une population qui devrait tripler d’ici à 2030 pour atteindre 3 millions d’habitants, un aménagement urbain et une gestion dispendieux en eau, la capitale des Emirats Arabes est particulièrement concernée par les problèmes de ressource en eau. Les Emirats dans leur ensemble ont une consommation estimée à 24 fois supérieure à la ressource en eau du territoire.

Parallèlement, souligne Christine Heuraux directrice du pôle «accès à l’énergie» chez EDF, «officiellement 1,4 milliards de personnes dans le monde n’ont pas accès à l’électricité. Quelque 700 milliards de dollars seraient nécessaires pour équiper 100% de la population» en construisant de grandes infrastructures type barrages hydrauliques. De nombreux spécialistes croient en l’avenir des barrages. Jean-François Astolfi, directeur de la division «Production et Ingénierie hydraulique» à EDF estime que «deux tiers du potentiel hydroélectrique n’est pas exploité dans le monde. C’est un gisement extraordinaire.»


L’eau non potable est la première cause de mortalité dans le monde

La ressource n’est certes pas comparable à un stock d’énergie fossile, puisqu’elle est renouvelable. «Mais il existe un vrai danger de pénurie» alerte Gérard Payen, président d’Aquafed, fédération internationale des opérateurs privés de l’eau. Une situation qui s’avère déjà gravissime: Alain Boinet, Directeur général et fondateur de l’ONG Solidarités International, rappelle que «le manque d’eau et la consommation d’eau non potable sont la première cause de mortalité dans le monde». Pour Gérard Payen, il faut sans doute revoir les statistiques officielles à la hausse, car en tout «ce sont entre 3 et 4 milliards d’humains qui utilisent une eau non saine». Et en milieu urbain, «la situation tend à se dégrader».

Il est donc urgent d’agir et de trouver de nouvelles solutions «pour éviter le gaspillage, mobiliser de nouvelles ressources voire en fabriquer de nouvelles, à partir de l’eau de mer ou en réutilisant l’eau plusieurs fois, par exemple en se servant des eaux usées pour l’arrosage.» Une usine de traitement de l’eau qui servira à l’arrosage municipal, est d’ailleurs en train de sortir de terre à 40 kms d’Abou Dhabi. Avec une population qui devrait tripler d’ici à 2030 pour atteindre 3 millions d’habitants, un aménagement urbain et une gestion dispendieux en eau, la capitale des Emirats Arabes est particulièrement concernée par les problèmes de ressource en eau. Les Emirats dans leur ensemble ont une consommation estimée à 24 fois supérieure à la ressource en eau du territoire.

Parallèlement, souligne Christine Heuraux directrice du pôle «accès à l’énergie» chez EDF, «officiellement 1,4 milliards de personnes dans le monde n’ont pas accès à l’électricité. Quelque 700 milliards de dollars seraient nécessaires pour équiper 100% de la population» en construisant de grandes infrastructures type barrages hydrauliques. De nombreux spécialistes croient en l’avenir des barrages. Jean-François Astolfi, directeur de la division «Production et Ingénierie hydraulique» à EDF estime que «deux tiers du potentiel hydroélectrique n’est pas exploité dans le monde. C’est un gisement extraordinaire.»


L’eau non potable est la première cause de mortalité dans le monde

La ressource n’est certes pas comparable à un stock d’énergie fossile, puisqu’elle est renouvelable. «Mais il existe un vrai danger de pénurie» alerte Gérard Payen, président d’Aquafed, fédération internationale des opérateurs privés de l’eau. Une situation qui s’avère déjà gravissime: Alain Boinet, Directeur général et fondateur de l’ONG Solidarités International, rappelle que «le manque d’eau et la consommation d’eau non potable sont la première cause de mortalité dans le monde». Pour Gérard Payen, il faut sans doute revoir les statistiques officielles à la hausse, car en tout «ce sont entre 3 et 4 milliards d’humains qui utilisent une eau non saine». Et en milieu urbain, «la situation tend à se dégrader».

Il est donc urgent d’agir et de trouver de nouvelles solutions «pour éviter le gaspillage, mobiliser de nouvelles ressources voire en fabriquer de nouvelles, à partir de l’eau de mer ou en réutilisant l’eau plusieurs fois, par exemple en se servant des eaux usées pour l’arrosage.» Une usine de traitement de l’eau qui servira à l’arrosage municipal, est d’ailleurs en train de sortir de terre à 40 kms d’Abou Dhabi. Avec une population qui devrait tripler d’ici à 2030 pour atteindre 3 millions d’habitants, un aménagement urbain et une gestion dispendieux en eau, la capitale des Emirats Arabes est particulièrement concernée par les problèmes de ressource en eau. Les Emirats dans leur ensemble ont une consommation estimée à 24 fois supérieure à la ressource en eau du territoire.

Parallèlement, souligne Christine Heuraux directrice du pôle «accès à l’énergie» chez EDF, «officiellement 1,4 milliards de personnes dans le monde n’ont pas accès à l’électricité. Quelque 700 milliards de dollars seraient nécessaires pour équiper 100% de la population» en construisant de grandes infrastructures type barrages hydrauliques. De nombreux spécialistes croient en l’avenir des barrages. Jean-François Astolfi, directeur de la division «Production et Ingénierie hydraulique» à EDF estime que «deux tiers du potentiel hydroélectrique n’est pas exploité dans le monde. C’est un gisement extraordinaire.»


L’eau non potable est la première cause de mortalité dans le monde

La ressource n’est certes pas comparable à un stock d’énergie fossile, puisqu’elle est renouvelable. «Mais il existe un vrai danger de pénurie» alerte Gérard Payen, président d’Aquafed, fédération internationale des opérateurs privés de l’eau. Une situation qui s’avère déjà gravissime: Alain Boinet, Directeur général et fondateur de l’ONG Solidarités International, rappelle que «le manque d’eau et la consommation d’eau non potable sont la première cause de mortalité dans le monde». Pour Gérard Payen, il faut sans doute revoir les statistiques officielles à la hausse, car en tout «ce sont entre 3 et 4 milliards d’humains qui utilisent une eau non saine». Et en milieu urbain, «la situation tend à se dégrader».

Il est donc urgent d’agir et de trouver de nouvelles solutions «pour éviter le gaspillage, mobiliser de nouvelles ressources voire en fabriquer de nouvelles, à partir de l’eau de mer ou en réutilisant l’eau plusieurs fois, par exemple en se servant des eaux usées pour l’arrosage.» Une usine de traitement de l’eau qui servira à l’arrosage municipal, est d’ailleurs en train de sortir de terre à 40 kms d’Abou Dhabi. Avec une population qui devrait tripler d’ici à 2030 pour atteindre 3 millions d’habitants, un aménagement urbain et une gestion dispendieux en eau, la capitale des Emirats Arabes est particulièrement concernée par les problèmes de ressource en eau. Les Emirats dans leur ensemble ont une consommation estimée à 24 fois supérieure à la ressource en eau du territoire.

Parallèlement, souligne Christine Heuraux directrice du pôle «accès à l’énergie» chez EDF, «officiellement 1,4 milliards de personnes dans le monde n’ont pas accès à l’électricité. Quelque 700 milliards de dollars seraient nécessaires pour équiper 100% de la population» en construisant de grandes infrastructures type barrages hydrauliques. De nombreux spécialistes croient en l’avenir des barrages. Jean-François Astolfi, directeur de la division «Production et Ingénierie hydraulique» à EDF estime que «deux tiers du potentiel hydroélectrique n’est pas exploité dans le monde. C’est un gisement extraordinaire.»