URBANISMEMonaco: La principauté va s'étendre de 6 hectares sur la mer

Monaco: La principauté va s'étendre de 6 hectares sur la mer

URBANISMELes premiers appartements devraient voir le jour en 2022...
20 Minutes avec agences

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Le chef du gouvernement de la principauté monégasque, le ministre d’Etat Michel Roger, a présenté ce jeudi un projet d’urbanisation en mer qui devrait permettre à Monaco de gagner six hectares supplémentaires à l’horizon 2025, à l’anse du Portier.

« C’est une étape importante qui est franchie aujourd’hui avec la signature du traité de concession qui définit l’ensemble des modalités juridiques et financières du projet », a souligné le ministre d’Etat.

Bouygues Travaux Publics sera chargé de l’aménagement de l’infrastructure maritime

Pour voir le jour, le projet devra recevoir l’aval du Conseil national (le Parlement monégasque) qui votera une « loi de désaffectation des parcelles du domaine public de l’Etat » d’ici à l’été prochain. Si le feu vert est donné, les travaux qui s’effectueront essentiellement par voie maritime, pourraient commencer dès l’automne 2016. L’infrastructure maritime pourrait ainsi sortir de terre en 2020, entraînant les premières livraisons d’appartements d’ici 2022, le projet prenant fin en 2025.

Le titulaire de la concession est une société anonyme monégasque (SAM) qui compte des actionnaires locaux et la société Bouygues Travaux Publics, filiale de Bouygues Construction, qui sera chargée de l’aménagement de l’infrastructure maritime. A noter que celle-ci, qui prendra en charge l’intégralité de la construction, pourrait, par la suite, valoriser l’opération en revendant des logements de grand luxe et commerces, pour une surface totale de 60.000 m2.

Un chantier dont le coût est estimé à 2 milliards d’euros

De son côté, l’Etat monégasque récupérera la propriété des équipements publics construits par l’aménageur, soit un port de plaisance, un parking public et l’extension du forum Grimaldi, l’espace d’expositions et de congrès voisin, sur 3.500 m2.

Au total, Bouygues Travaux Publics qui a précisé son souhait d’employer « des méthodes constructives inédites (…) pour minimiser les atteintes à l’environnement », estime que le chantier de travaux, dont le coût avoisine les 2 milliards d’euros, pourrait durer quatre ans.