PLANETELe zoo de Vincennes se prépare à accueillir les animaux

Le zoo de Vincennes se prépare à accueillir les animaux

PLANETELes biozones Europe et Guyane sont prêtes à recevoir leurs hôtes...
Audrey Chauvet

Audrey Chauvet

On n’attend plus que les vautours et les paresseux. Le parc zoologique de Vincennes ouvrira ses portes dans quatre mois à plus d’un millier d’animaux. Les premières zones finalisées après une rénovation complète de deux ans et demi laissent entrevoir la métamorphose du zoo parisien historique.

Conserver les arbres en place

Découpé en cinq biozones reproduisant cinq milieux naturels différents, le parc proposera 4 kilomètres de parcours. Dans la biozone Europe, au pied du célèbre rocher, une volière et des enclos attendent déjà les loups, lynx, rapaces, vautours et milans royaux. Dans cette zone, les pins vincennois d’origine sont maintenant accompagnés d’une hêtraie et d’une chênaie typiques des forêts d’Europe. «Le choix de l’implantation des biozones a été faite pour conserver le maximum d’arbres en place», explique Jacqueline Osty, paysagiste.

«Nous avons reconstitué des biozones pour parler de biodiversité, d’espèces qui cohabitent ensemble: animaux, végétaux et hommes», ajoute Thomas Grenon, directeur général du Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), pour qui «l’immersion» du visiteur dans le milieu de l’animal est une nouvelle façon de penser une visite au zoo: «Dans le zoo du 21e siècle, le visiteur est invité chez l’animal».

«Il ne manque plus que le bruit et l’odeur»

Les tamanoirs et les lamantins inviteront bientôt les promeneurs dans leur serre tropicale, qui reproduit le climat de Guyane et Madagascar. Sous 6.000 panneaux de verre, cette serre de 4.000m² est maintenue à une température de 20-25°C et à un degré d’hygrométrie de 75%. «La végétation de la serre a été choisie avec la volonté de recréer la densité de la forêt tropicale, les différentes strates de végétaux jusqu’à la canopée, la cime des arbres», commente Jacqueline Osty. Entre les pandanus et les cacaoyers, les lianes permettront aux paresseux de se balancer au-dessus de la tête des visiteurs. «Il ne manque plus que le bruit et l’odeur des animaux pour se croire en Guyane», sourit Jacqueline Osty. Décollage prévu le 12 avril prochain à Vincennes.