Pierre Ménès: Il se confie sur les «sept mois d'enfer» vécus pendant la maladie
SANTÉ•Pierre Ménès raconte les mois de souffrance qui ont précédé sa double greffe du rein et du foie…20 Minutes avec agence
Un témoignage poignant. Dans un texte confession accordé ce jeudi à Paris Match, Pierre Ménès raconte les tortures quotidiennes que lui a fait vivre sa maladie. « J’ai traversé ce moment de la vie où l’on n’est plus qu’un corps en attente. Sept mois d’enfer », explique le spécialiste du football.
Descente aux enfers
Pierre Ménès souffre de Nash (stéatohépatite non alcoolique), une grave maladie du foie qui, une fois installée, s’accompagne d’un risque élevé de cirrhose pouvant évoluer vers un cancer du foie. Dans les cas les plus graves, la seule solution est la transplantation.
« J’étais dialysé trois fois par semaine […]. Les deux derniers mois, j’étais condamné au fauteuil roulant. Je n’avais plus un muscle pour soutenir l’effort, la maladie m’a fait perdre plus de 40 kg », raconte-t-il.
Il évoque aussi avec peine une « dépression infernale » et confesse, encore bouleversé : « Je ne suis pourtant pas du genre à me laisser abattre, mais l’humiliation liée aux soins hospitaliers vient à bout de votre meilleure volonté. Je vivais en jogging sur mon canapé, puis à l’hôpital en chemise de nuit nouée dans le dos, les fesses à l’air. On me lavait, on me couchait, on me torchait, comme un nourrisson. J’étais trop faible pour me sentir vivant. »
La résurrection
Prioritaire pour une greffe d’organe en raison de la gravité de sa maladie, le chroniqueur vedette du Canal Football Club reçoit finalement un rein et un foie en décembre 2016. L’homme confesse cependant qu’il craignait la greffe car « une thrombose menaçait de rendre l’opération fatale. »
Tout au long de sa descente aux enfers, il dit n’avoir cessé de rêver à « l’heure de [sa] résurrection. » Elle a eu lieu le 2 avril dernier lorsqu’il a retrouvé le plateau de Canal Plus. Pour ce retour à la télévision et à la vie, tous ses proches étaient autour de lui : sa compagne Mélissa, son fils, sa mère, ses cousins et son médecin, le docteur Claire Francoz. « À présent je suis heureux », conclut Pierre Ménès. « Je peux maintenant me dire que la malédiction a disparu. »