Au pays du Wanted, et des chasseurs de primes, le magnat de la presse pornographique Larry Flint va plus loin. Un million de dollars (741.208 euros) pour celui qui pourra donner des informations croustillantes sur d’éventuelles «rencontres sexuelles illicites» impliquant des membres du Congrès, des sénateurs ou des responsables de l’administration Bush.

Larry Flint ne regarde pas à la dépense, il s’est même offert une pleine page de publicité dans le «Washington Post» pour faire sa proposition indécente.

Si les informations valent le coup, Larry Flint les publiera dans son magazine Hustler, avec peut-être les photos de bon goût qui ont fait la renommée et la fortune du plus fameux handicapé des Etats-Unis depuis la mort de Superman (aussi connu sous le nom de Christopher Reeves).

Défenseur de la liberté d’expression

Enième coup de pub du roi de la provoc’? Que nenni répond Larry Flint, qui ressemble très peu à Woody Harrelson, qui l’a incarné au cinéma. Larry se pique d’être un des plus grand pourfendeur de l’administration Bush et un grand défenseur de la liberté d’expression.

Il avait déjà fait le coup en 1998, en pleine affaire Lewinski. La même année, Bob Livingston un républicain de Louisiane qui avait une liaison hors-mariage avait démissionné quand il avait appris que Larry Flint enquêtait sur lui.

Les informateurs éventuels pourront joindre Larry sur son mail (hustler@lfp.com), mais attention, les histoires franco-françaises de l’intéressent pas.