«Cadenas d'amour»: Fin de l'histoire
DiaporamaRomain Lescurieux
La Mairie de Paris a commencé à retirer, ce lundi 1er juin, les centaines de milliers de «cadenas d'amour», que les couples accrochaient sur le pont des Arts pour matérialiser leurs liens.
Réalisation: Romain Lescurieux
La Mairie de Paris a commencé à retirer, ce lundi 1er juin, les centaines de milliers de «cadenas d'amour», que les couples accrochaient sur le pont des Arts pour matérialiser leurs liens.
Réalisation: Romain Lescurieux
«Paris doit rester la
capitale de l'amour... Que les couples continuent à se déclarer leur
flamme, à se demander en mariage, peut-être sur le pont des Arts, mais,
de grâce, pas en déposant un cadenas», a déclaré Bruno Julliard, l'adjoint chargé de la culture à la Mairie de Paris.
Les services municipaux
sur le pont, découpant à la scie à métaux les grilles et lampadaires chargés de
serrures.
Avec près d'un million de cadenas accrochés, le pont devait supporter 45 tonnes. Il y a un an, une partie des grilles s'était écroulée.
Les services de la ville ont empilé ces preuves d'amour à l'arrière de camions, avant de les stocker dans
des entrepôts.
Le rite des cadenas symbolisant l'amour éternel aurait démarré à Rome. Il aurait été popularisé par deux
romans à l'eau de rose de Federico Moccia, dans lequel le héros et
l'héroïne accrochent un cadenas avec leur nom sur le lampadaire d'un pont, s'embrassent et jettent la clé dans les eaux du Tibre.
«On réfléchit aux différents moyens de les recycler», a déclaré Bruno Julliard, précisant qu'ils ne seraient «pas jetés».
Les grillages sont
remplacés par des œuvres de street art, avant que des panneaux de verre
ne soient définitivement installés à l'automne.
L'opération s'est déroulée sous la surveillance des autorités.
De nombreux amoureux avaient fait le déplacement, ce lundi matin sur le pont des Arts.