ECONOMIEVague de soutiens pour le restaurateur privé de prêt bancaire

Le restaurateur fâché avec les banquiers reçoit le soutien d'une banque qatarie et de Mélenchon

ECONOMIEL’entrepreneur qui avait dû renoncer à ouvrir un second restaurant faute de prêt bancaire aurait même été contacté par un établissement qatari…
Claire Planchard

C.P.

Un flot de messages de soutiens. Depuis que Le Figaro a révélé ses malheurs (et son coup de gueule), mercredi, Alexandre Callet, le propriétaire du restaurant Les écuries de Richelieu à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) a vu sa boîte mail exploser.

Qatari et Mélenchon

Parmi les messages de sympathie, il aurait même reçu « une proposition d’un salarié d’un établissement… qatari », révèle ce vendredi Le Parisien, sans préciser s’il s’agit d’une offre de prêt en bonne et due forme.

« De cette façon, il voulait certainement faire un pied de nez aux banques françaises qui, elles, ne m’ont toujours rien proposé depuis », a confié au quotidien le patron qui a dû renoncer à ouvrir un second établissement à Suresnes faute d’avoir obtenu de la part des banques le crédit de 70.000 euros dont il avait besoin.

Autre soutien remarqué : celui apporté dès mercredi sur Twitter par le Jean-Luc Mélenchon, député européen du Parti de Gauche et candidat déclaré à la présidentielle de 2017.

« La France insoumise est fière de cette initiative pleine de bon sens ! - https ://t.co/Tt8tnQeJgk pic.twitter.com/hRtUtOzhFS — Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) February 17, 2016 »

Candidat à la présidentielle de 2012

Pour dénoncer ce qu’il considère comme une entrave à l’entrepreneuriat, le patron avait pris une initiative originale et remarquée : il avait affiché une pancarte à l’entrée e de son restaurant « Chiens acceptés, banquiers interdits (sauf droit d’entrée de 70.000 euros) ».

Le restaurateur n’en est pas à son premier coup de com’, puisqu’il avait déjà fait parler de lui en 2012, à 26 ans, en se présentant comme candidat à la présidentielle sous la bannière de son parti politique France Unité. Il avait alors recueilli 150 parrainages d’élus, rappelle Le Parisien