Grand Paris: 26 nouvelles communes en bonne place pour accueillir leurs premières stations Vélib'
VELO•C’est du moins ce que propose l’Atelier parisien d’urbanisme, missionné par la ville de Paris pour réfléchir à l’extension du réseau Vélib' à l’échelle de la métropole à l’horizon 2017…Fabrice Pouliquen
Dans son étude d’opportunité pour un Vélib' métropolitain, l’Apur (Atelier parisien d’urbanisme) propose d’installer des stations Vélib' dans 26 villes de l’agglomération parisienne qui n’en avaient pas jusque-là.
Quinze nouvelles communes dans les Hauts-de-Seine
Pour les Hauts-de-Seine, il s’agit d’Asnières-sur-Seine, de Bagneux, de Bois-Colombes, de Chatillon, de Clamart, de Clichy, de Colombes, de Courbevoie, de Fontenay-aux-Roses, de La Garenne-Colombes, de Gennevilliers, de Nanterre, de Rueil-Malmaison, de Sceaux et de Sèvres.
Pour la Seine-Saint-Denis, il s’agit de La Courneuve et de Romainville. Et pour le Val-de-Marne, les communes concernées sont Alfortville, Cachan, Champigny-sur-Marne, Créteil, Maisons-Alfort, Le-Perreux-sur-Marne, Saint-Maur-des-Fossés, Villejuif et Vitry-sur-Seine.
Des gagnants et des perdants…
Toujours dans ce schéma, Boulogne-Billancourt, qui a actuellement 21 stations Vélib', en gagnerait 17 nouvelles. Aucune commune n’est aussi choyée dans cette étude d’opportunité. Levallois-Perret passerait de 11 à 27, Neuilly de 14 à 21, Aubervilliers de 9 à 14, Montreuil de 13 à 16.
Certaines villes perdraient aussi des stations. Dans les Hauts-de-Seine, c’est le cas de Malakoff qui passerait de sept à six stations et de Vanves, de sept à cinq stations. En Seine Saint-Denis, Bagnolet et Les Lilas seraient aussi perdantes en passant respectivement de neuf à cinq stations et de six à trois stations. Enfin, dans les Hauts-de-Seine, Charenton et Le Kremlin-Bicêtre n’auraient plus que cinq stations chacune contre sept actuellement. Gentilly passerait de cinq à deux stations, et Saint-Mandé de cinq à trois.
Les discussions commencent tout juste
« Il ne s’agit bien sûr que d’une proposition établie par l’Apur, insiste Christophe Nadjovski. Les discussions commencent tout juste et le syndicat d’étude qui sera créé mi-février n’engage à rien. Toutes les études seront financées par la ville de Paris. Les communes qui ont choisi d’y adhérer pourront se retirer à tout moment et refuser donc d’accueillir des stations Vélib'. »
Dans son étude d’opportunité pour un Vélib' métropolitain, l’Apur (Atelier parisien d’urbanisme) propose d’installer des stations Vélib' dans 26 villes de l’agglomération parisienne qui n’en avaient pas jusque-là.