«Salles de shoot» à Paris: Les riverains inquiets de les accueillir «en bas de chez eux»
REPORTAGE•Le projet d'ouverture d'une salle de consommation à moindre risque divise les habitants du quartier de La Chapelle...Laure Cometti
Deux préfabriqués empilés à l’arrière d’immeubles haussmanniens donnant sur les voies ferrées de la gare du Nord, dans le 10e arrondissement. C’est sur ce terrain détenu par la SNCF que la première salle de consommation à moindre risque (SCMR) pourrait ouvrir d’ici quelques mois.
L’expérimentation de ces «salles de shoot» a été adoptée ce mardi soir en première lecture à l’Assemblée nationale. Si la plupart des riverains se disent favorables à l’accompagnement des toxicomanes, ils ne sont guère enchantés par la perspective de les accueillir «juste en bas de chez eux».
>> Lire aussi: Une «salle de shoot», c'est quoi?
Deux Algeco et deux bus
Dès 2013, l’installation de l’association au 39, boulevard de la Chapelle a suscité de vives inquiétudes parmi le voisinage. Pour l’heure, le site abrite les bureaux de l’association Gaïa dédiée à la prévention et aux soins en addictologie et toxicomanie. Deux bus faisant office d’antennes mobiles stationnent devant les Algeco, quand ils ne sillonnent pas le quartier pour prodiguer aux usagers de drogue du matériel stérile, des conseils sanitaires ou de l’accompagnement social.
La «salle de shoot» pourrait ouvrir fin 2015
Selon les dernières rumeurs, l’adresse n’était plus retenue pour la future SCMR. Le maire du 10e arrondissement dément fermement. Il est «quasi certain» que la salle ouvrira à cette adresse fin 2015, affirme Rémi Féraud, réélu en 2014 pour un deuxième mandat. Il faudra auparavant reloger les migrants installés dans un camp de fortune en face du numéro 39, précise l’élu PS.
«Salle de shoot: non à l’intox»
Au troisième étage de l’immeuble voisin, Madame N. a déployé une banderole «Salle de shoot: non à l’intox» sous ses fenêtres. «La mairie a beau dire que l’ouverture de ce centre n’aura pas de conséquences pour nous, ce n’est pas une vie de famille normale», déplore la sexagénaire qui craint que la SCMR n’accentue le climat d’insécurité du quartier.
Tous les habitants de l’immeuble ne partagent pas ce point de vue. Une jeune femme de 28 ans a pu visiter le bus de l’association Gaïa lors d’une opération «portes ouvertes» organisée le 18 décembre dernier, une rencontre qui lui a permis de comprendre le rôle de cette structure et son impact. «Je ne suis pas contre la création d’un lieu sécurisé qui permet de limiter les risques liés à la prise de drogue dans la rue», ajoute une trentenaire.
Le climat du quartier «de plus en plus craignos»
Les expérimentations à l’étranger se sont révélées positives, affirment à l’unisson le maire du 10e arrondissement et le président de l’association Aides, Bruno Spire, qui se dit «ravi» de l’adoption de cette mesure «nécessaire». Des programmes «pilote» d’éducation à l’injection menées par Aides ont entraîné des baisses significatives des taux d’infections et de comportement à risques, notamment la transmission d’hépatites virales. Une approche préventive qui jugule les recours aux soins et entraînerait donc des économies de santé publique.
Ces bénéfices ne sont pas toujours clairement perçus par les riverains, parfois excédés par le climat général du quartier, «de plus en plus craignos», selon Nordine, victime d’un cambriolage la veille. Ce père de famille qui gère une brasserie depuis plus de vingt ans déplore la baisse de la fréquentation qu’il attribue à la réputation en berne du quartier.
Deux Algeco et deux bus
Dès 2013, l’installation de l’association au 39, boulevard de la Chapelle a suscité de vives inquiétudes parmi le voisinage. Pour l’heure, le site abrite les bureaux de l’association Gaïa dédiée à la prévention et aux soins en addictologie et toxicomanie. Deux bus faisant office d’antennes mobiles stationnent devant les Algeco, quand ils ne sillonnent pas le quartier pour prodiguer aux usagers de drogue du matériel stérile, des conseils sanitaires ou de l’accompagnement social.
La «salle de shoot» pourrait ouvrir fin 2015
Selon les dernières rumeurs, l’adresse n’était plus retenue pour la future SCMR. Le maire du 10e arrondissement dément fermement. Il est «quasi certain» que la salle ouvrira à cette adresse fin 2015, affirme Rémi Féraud, réélu en 2014 pour un deuxième mandat. Il faudra auparavant reloger les migrants installés dans un camp de fortune en face du numéro 39, précise l’élu PS.
«Salle de shoot: non à l’intox»
Au troisième étage de l’immeuble voisin, Madame N. a déployé une banderole «Salle de shoot: non à l’intox» sous ses fenêtres. «La mairie a beau dire que l’ouverture de ce centre n’aura pas de conséquences pour nous, ce n’est pas une vie de famille normale», déplore la sexagénaire qui craint que la SCMR n’accentue le climat d’insécurité du quartier.
Tous les habitants de l’immeuble ne partagent pas ce point de vue. Une jeune femme de 28 ans a pu visiter le bus de l’association Gaïa lors d’une opération «portes ouvertes» organisée le 18 décembre dernier, une rencontre qui lui a permis de comprendre le rôle de cette structure et son impact. «Je ne suis pas contre la création d’un lieu sécurisé qui permet de limiter les risques liés à la prise de drogue dans la rue», ajoute une trentenaire.
Le climat du quartier «de plus en plus craignos»
Les expérimentations à l’étranger se sont révélées positives, affirment à l’unisson le maire du 10e arrondissement et le président de l’association Aides, Bruno Spire, qui se dit «ravi» de l’adoption de cette mesure «nécessaire». Des programmes «pilote» d’éducation à l’injection menées par Aides ont entraîné des baisses significatives des taux d’infections et de comportement à risques, notamment la transmission d’hépatites virales. Une approche préventive qui jugule les recours aux soins et entraînerait donc des économies de santé publique.
Ces bénéfices ne sont pas toujours clairement perçus par les riverains, parfois excédés par le climat général du quartier, «de plus en plus craignos», selon Nordine, victime d’un cambriolage la veille. Ce père de famille qui gère une brasserie depuis plus de vingt ans déplore la baisse de la fréquentation qu’il attribue à la réputation en berne du quartier.
Deux Algeco et deux bus
Dès 2013, l’installation de l’association au 39, boulevard de la Chapelle a suscité de vives inquiétudes parmi le voisinage. Pour l’heure, le site abrite les bureaux de l’association Gaïa dédiée à la prévention et aux soins en addictologie et toxicomanie. Deux bus faisant office d’antennes mobiles stationnent devant les Algeco, quand ils ne sillonnent pas le quartier pour prodiguer aux usagers de drogue du matériel stérile, des conseils sanitaires ou de l’accompagnement social.
La «salle de shoot» pourrait ouvrir fin 2015
Selon les dernières rumeurs, l’adresse n’était plus retenue pour la future SCMR. Le maire du 10e arrondissement dément fermement. Il est «quasi certain» que la salle ouvrira à cette adresse fin 2015, affirme Rémi Féraud, réélu en 2014 pour un deuxième mandat. Il faudra auparavant reloger les migrants installés dans un camp de fortune en face du numéro 39, précise l’élu PS.
«Salle de shoot: non à l’intox»
Au troisième étage de l’immeuble voisin, Madame N. a déployé une banderole «Salle de shoot: non à l’intox» sous ses fenêtres. «La mairie a beau dire que l’ouverture de ce centre n’aura pas de conséquences pour nous, ce n’est pas une vie de famille normale», déplore la sexagénaire qui craint que la SCMR n’accentue le climat d’insécurité du quartier.
Tous les habitants de l’immeuble ne partagent pas ce point de vue. Une jeune femme de 28 ans a pu visiter le bus de l’association Gaïa lors d’une opération «portes ouvertes» organisée le 18 décembre dernier, une rencontre qui lui a permis de comprendre le rôle de cette structure et son impact. «Je ne suis pas contre la création d’un lieu sécurisé qui permet de limiter les risques liés à la prise de drogue dans la rue», ajoute une trentenaire.
Le climat du quartier «de plus en plus craignos»
Les expérimentations à l’étranger se sont révélées positives, affirment à l’unisson le maire du 10e arrondissement et le président de l’association Aides, Bruno Spire, qui se dit «ravi» de l’adoption de cette mesure «nécessaire». Des programmes «pilote» d’éducation à l’injection menées par Aides ont entraîné des baisses significatives des taux d’infections et de comportement à risques, notamment la transmission d’hépatites virales. Une approche préventive qui jugule les recours aux soins et entraînerait donc des économies de santé publique.
Ces bénéfices ne sont pas toujours clairement perçus par les riverains, parfois excédés par le climat général du quartier, «de plus en plus craignos», selon Nordine, victime d’un cambriolage la veille. Ce père de famille qui gère une brasserie depuis plus de vingt ans déplore la baisse de la fréquentation qu’il attribue à la réputation en berne du quartier.
Deux Algeco et deux bus
Dès 2013, l’installation de l’association au 39, boulevard de la Chapelle a suscité de vives inquiétudes parmi le voisinage. Pour l’heure, le site abrite les bureaux de l’association Gaïa dédiée à la prévention et aux soins en addictologie et toxicomanie. Deux bus faisant office d’antennes mobiles stationnent devant les Algeco, quand ils ne sillonnent pas le quartier pour prodiguer aux usagers de drogue du matériel stérile, des conseils sanitaires ou de l’accompagnement social.
La «salle de shoot» pourrait ouvrir fin 2015
Selon les dernières rumeurs, l’adresse n’était plus retenue pour la future SCMR. Le maire du 10e arrondissement dément fermement. Il est «quasi certain» que la salle ouvrira à cette adresse fin 2015, affirme Rémi Féraud, réélu en 2014 pour un deuxième mandat. Il faudra auparavant reloger les migrants installés dans un camp de fortune en face du numéro 39, précise l’élu PS.
«Salle de shoot: non à l’intox»
Au troisième étage de l’immeuble voisin, Madame N. a déployé une banderole «Salle de shoot: non à l’intox» sous ses fenêtres. «La mairie a beau dire que l’ouverture de ce centre n’aura pas de conséquences pour nous, ce n’est pas une vie de famille normale», déplore la sexagénaire qui craint que la SCMR n’accentue le climat d’insécurité du quartier.
Tous les habitants de l’immeuble ne partagent pas ce point de vue. Une jeune femme de 28 ans a pu visiter le bus de l’association Gaïa lors d’une opération «portes ouvertes» organisée le 18 décembre dernier, une rencontre qui lui a permis de comprendre le rôle de cette structure et son impact. «Je ne suis pas contre la création d’un lieu sécurisé qui permet de limiter les risques liés à la prise de drogue dans la rue», ajoute une trentenaire.
Le climat du quartier «de plus en plus craignos»
Les expérimentations à l’étranger se sont révélées positives, affirment à l’unisson le maire du 10e arrondissement et le président de l’association Aides, Bruno Spire, qui se dit «ravi» de l’adoption de cette mesure «nécessaire». Des programmes «pilote» d’éducation à l’injection menées par Aides ont entraîné des baisses significatives des taux d’infections et de comportement à risques, notamment la transmission d’hépatites virales. Une approche préventive qui jugule les recours aux soins et entraînerait donc des économies de santé publique.
Ces bénéfices ne sont pas toujours clairement perçus par les riverains, parfois excédés par le climat général du quartier, «de plus en plus craignos», selon Nordine, victime d’un cambriolage la veille. Ce père de famille qui gère une brasserie depuis plus de vingt ans déplore la baisse de la fréquentation qu’il attribue à la réputation en berne du quartier.
Deux Algeco et deux bus
Dès 2013, l’installation de l’association au 39, boulevard de la Chapelle a suscité de vives inquiétudes parmi le voisinage. Pour l’heure, le site abrite les bureaux de l’association Gaïa dédiée à la prévention et aux soins en addictologie et toxicomanie. Deux bus faisant office d’antennes mobiles stationnent devant les Algeco, quand ils ne sillonnent pas le quartier pour prodiguer aux usagers de drogue du matériel stérile, des conseils sanitaires ou de l’accompagnement social.
La «salle de shoot» pourrait ouvrir fin 2015
Selon les dernières rumeurs, l’adresse n’était plus retenue pour la future SCMR. Le maire du 10e arrondissement dément fermement. Il est «quasi certain» que la salle ouvrira à cette adresse fin 2015, affirme Rémi Féraud, réélu en 2014 pour un deuxième mandat. Il faudra auparavant reloger les migrants installés dans un camp de fortune en face du numéro 39, précise l’élu PS.
«Salle de shoot: non à l’intox»
Au troisième étage de l’immeuble voisin, Madame N. a déployé une banderole «Salle de shoot: non à l’intox» sous ses fenêtres. «La mairie a beau dire que l’ouverture de ce centre n’aura pas de conséquences pour nous, ce n’est pas une vie de famille normale», déplore la sexagénaire qui craint que la SCMR n’accentue le climat d’insécurité du quartier.
Tous les habitants de l’immeuble ne partagent pas ce point de vue. Une jeune femme de 28 ans a pu visiter le bus de l’association Gaïa lors d’une opération «portes ouvertes» organisée le 18 décembre dernier, une rencontre qui lui a permis de comprendre le rôle de cette structure et son impact. «Je ne suis pas contre la création d’un lieu sécurisé qui permet de limiter les risques liés à la prise de drogue dans la rue», ajoute une trentenaire.
Le climat du quartier «de plus en plus craignos»
Les expérimentations à l’étranger se sont révélées positives, affirment à l’unisson le maire du 10e arrondissement et le président de l’association Aides, Bruno Spire, qui se dit «ravi» de l’adoption de cette mesure «nécessaire». Des programmes «pilote» d’éducation à l’injection menées par Aides ont entraîné des baisses significatives des taux d’infections et de comportement à risques, notamment la transmission d’hépatites virales. Une approche préventive qui jugule les recours aux soins et entraînerait donc des économies de santé publique.
Ces bénéfices ne sont pas toujours clairement perçus par les riverains, parfois excédés par le climat général du quartier, «de plus en plus craignos», selon Nordine, victime d’un cambriolage la veille. Ce père de famille qui gère une brasserie depuis plus de vingt ans déplore la baisse de la fréquentation qu’il attribue à la réputation en berne du quartier.
Selon les dernières rumeurs
Deux Algeco et deux bus
Dès 2013, l’installation de l’association au 39, boulevard de la Chapelle a suscité de vives inquiétudes parmi le voisinage. Pour l’heure, le site abrite les bureaux de l’association Gaïa dédiée à la prévention et aux soins en addictologie et toxicomanie. Deux bus faisant office d’antennes mobiles stationnent devant les Algeco, quand ils ne sillonnent pas le quartier pour prodiguer aux usagers de drogue du matériel stérile, des conseils sanitaires ou de l’accompagnement social.
La «salle de shoot» pourrait ouvrir fin 2015
Selon les dernières rumeurs, l’adresse n’était plus retenue pour la future SCMR. Le maire du 10e arrondissement dément fermement. Il est «quasi certain» que la salle ouvrira à cette adresse fin 2015, affirme Rémi Féraud, réélu en 2014 pour un deuxième mandat. Il faudra auparavant reloger les migrants installés dans un camp de fortune en face du numéro 39, précise l’élu PS.
«Salle de shoot: non à l’intox»
Au troisième étage de l’immeuble voisin, Madame N. a déployé une banderole «Salle de shoot: non à l’intox» sous ses fenêtres. «La mairie a beau dire que l’ouverture de ce centre n’aura pas de conséquences pour nous, ce n’est pas une vie de famille normale», déplore la sexagénaire qui craint que la SCMR n’accentue le climat d’insécurité du quartier.
Tous les habitants de l’immeuble ne partagent pas ce point de vue. Une jeune femme de 28 ans a pu visiter le bus de l’association Gaïa lors d’une opération «portes ouvertes» organisée le 18 décembre dernier, une rencontre qui lui a permis de comprendre le rôle de cette structure et son impact. «Je ne suis pas contre la création d’un lieu sécurisé qui permet de limiter les risques liés à la prise de drogue dans la rue», ajoute une trentenaire.
Le climat du quartier «de plus en plus craignos»
Les expérimentations à l’étranger se sont révélées positives, affirment à l’unisson le maire du 10e arrondissement et le président de l’association Aides, Bruno Spire, qui se dit «ravi» de l’adoption de cette mesure «nécessaire». Des programmes «pilote» d’éducation à l’injection menées par Aides ont entraîné des baisses significatives des taux d’infections et de comportement à risques, notamment la transmission d’hépatites virales. Une approche préventive qui jugule les recours aux soins et entraînerait donc des économies de santé publique.
Ces bénéfices ne sont pas toujours clairement perçus par les riverains, parfois excédés par le climat général du quartier, «de plus en plus craignos», selon Nordine, victime d’un cambriolage la veille. Ce père de famille qui gère une brasserie depuis plus de vingt ans déplore la baisse de la fréquentation qu’il attribue à la réputation en berne du quartier.
Deux Algeco et deux bus
Dès 2013, l’installation de l’association au 39, boulevard de la Chapelle a suscité de vives inquiétudes parmi le voisinage. Pour l’heure, le site abrite les bureaux de l’association Gaïa dédiée à la prévention et aux soins en addictologie et toxicomanie. Deux bus faisant office d’antennes mobiles stationnent devant les Algeco, quand ils ne sillonnent pas le quartier pour prodiguer aux usagers de drogue du matériel stérile, des conseils sanitaires ou de l’accompagnement social.
La «salle de shoot» pourrait ouvrir fin 2015
Selon les dernières rumeurs, l’adresse n’était plus retenue pour la future SCMR. Le maire du 10e arrondissement dément fermement. Il est «quasi certain» que la salle ouvrira à cette adresse fin 2015, affirme Rémi Féraud, réélu en 2014 pour un deuxième mandat. Il faudra auparavant reloger les migrants installés dans un camp de fortune en face du numéro 39, précise l’élu PS.
«Salle de shoot: non à l’intox»
Au troisième étage de l’immeuble voisin, Madame N. a déployé une banderole «Salle de shoot: non à l’intox» sous ses fenêtres. «La mairie a beau dire que l’ouverture de ce centre n’aura pas de conséquences pour nous, ce n’est pas une vie de famille normale», déplore la sexagénaire qui craint que la SCMR n’accentue le climat d’insécurité du quartier.
Tous les habitants de l’immeuble ne partagent pas ce point de vue. Une jeune femme de 28 ans a pu visiter le bus de l’association Gaïa lors d’une opération «portes ouvertes» organisée le 18 décembre dernier, une rencontre qui lui a permis de comprendre le rôle de cette structure et son impact. «Je ne suis pas contre la création d’un lieu sécurisé qui permet de limiter les risques liés à la prise de drogue dans la rue», ajoute une trentenaire.
Le climat du quartier «de plus en plus craignos»
Les expérimentations à l’étranger se sont révélées positives, affirment à l’unisson le maire du 10e arrondissement et le président de l’association Aides, Bruno Spire, qui se dit «ravi» de l’adoption de cette mesure «nécessaire». Des programmes «pilote» d’éducation à l’injection menées par Aides ont entraîné des baisses significatives des taux d’infections et de comportement à risques, notamment la transmission d’hépatites virales. Une approche préventive qui jugule les recours aux soins et entraînerait donc des économies de santé publique.
Ces bénéfices ne sont pas toujours clairement perçus par les riverains, parfois excédés par le climat général du quartier, «de plus en plus craignos», selon Nordine, victime d’un cambriolage la veille. Ce père de famille qui gère une brasserie depuis plus de vingt ans déplore la baisse de la fréquentation qu’il attribue à la réputation en berne du quartier.
Deux Algeco et deux bus
Dès 2013, l’installation de l’association au 39, boulevard de la Chapelle a suscité de vives inquiétudes parmi le voisinage. Pour l’heure, le site abrite les bureaux de l’association Gaïa dédiée à la prévention et aux soins en addictologie et toxicomanie. Deux bus faisant office d’antennes mobiles stationnent devant les Algeco, quand ils ne sillonnent pas le quartier pour prodiguer aux usagers de drogue du matériel stérile, des conseils sanitaires ou de l’accompagnement social.
La «salle de shoot» pourrait ouvrir fin 2015
Selon les dernières rumeurs, l’adresse n’était plus retenue pour la future SCMR. Le maire du 10e arrondissement dément fermement. Il est «quasi certain» que la salle ouvrira à cette adresse fin 2015, affirme Rémi Féraud, réélu en 2014 pour un deuxième mandat. Il faudra auparavant reloger les migrants installés dans un camp de fortune en face du numéro 39, précise l’élu PS.
«Salle de shoot: non à l’intox»
Au troisième étage de l’immeuble voisin, Madame N. a déployé une banderole «Salle de shoot: non à l’intox» sous ses fenêtres. «La mairie a beau dire que l’ouverture de ce centre n’aura pas de conséquences pour nous, ce n’est pas une vie de famille normale», déplore la sexagénaire qui craint que la SCMR n’accentue le climat d’insécurité du quartier.
Tous les habitants de l’immeuble ne partagent pas ce point de vue. Une jeune femme de 28 ans a pu visiter le bus de l’association Gaïa lors d’une opération «portes ouvertes» organisée le 18 décembre dernier, une rencontre qui lui a permis de comprendre le rôle de cette structure et son impact. «Je ne suis pas contre la création d’un lieu sécurisé qui permet de limiter les risques liés à la prise de drogue dans la rue», ajoute une trentenaire.
Le climat du quartier «de plus en plus craignos»
Les expérimentations à l’étranger se sont révélées positives, affirment à l’unisson le maire du 10e arrondissement et le président de l’association Aides, Bruno Spire, qui se dit «ravi» de l’adoption de cette mesure «nécessaire». Des programmes «pilote» d’éducation à l’injection menées par Aides ont entraîné des baisses significatives des taux d’infections et de comportement à risques, notamment la transmission d’hépatites virales. Une approche préventive qui jugule les recours aux soins et entraînerait donc des économies de santé publique.
Ces bénéfices ne sont pas toujours clairement perçus par les riverains, parfois excédés par le climat général du quartier, «de plus en plus craignos», selon Nordine, victime d’un cambriolage la veille. Ce père de famille qui gère une brasserie depuis plus de vingt ans déplore la baisse de la fréquentation qu’il attribue à la réputation en berne du quartier.
Deux Algeco et deux bus
Dès 2013, l’installation de l’association au 39, boulevard de la Chapelle a suscité de vives inquiétudes parmi le voisinage. Pour l’heure, le site abrite les bureaux de l’association Gaïa dédiée à la prévention et aux soins en addictologie et toxicomanie. Deux bus faisant office d’antennes mobiles stationnent devant les Algeco, quand ils ne sillonnent pas le quartier pour prodiguer aux usagers de drogue du matériel stérile, des conseils sanitaires ou de l’accompagnement social.
La «salle de shoot» pourrait ouvrir fin 2015
Selon les dernières rumeurs, l’adresse n’était plus retenue pour la future SCMR. Le maire du 10e arrondissement dément fermement. Il est «quasi certain» que la salle ouvrira à cette adresse fin 2015, affirme Rémi Féraud, réélu en 2014 pour un deuxième mandat. Il faudra auparavant reloger les migrants installés dans un camp de fortune en face du numéro 39, précise l’élu PS.
«Salle de shoot: non à l’intox»
Au troisième étage de l’immeuble voisin, Madame N. a déployé une banderole «Salle de shoot: non à l’intox» sous ses fenêtres. «La mairie a beau dire que l’ouverture de ce centre n’aura pas de conséquences pour nous, ce n’est pas une vie de famille normale», déplore la sexagénaire qui craint que la SCMR n’accentue le climat d’insécurité du quartier.
Tous les habitants de l’immeuble ne partagent pas ce point de vue. Une jeune femme de 28 ans a pu visiter le bus de l’association Gaïa lors d’une opération «portes ouvertes» organisée le 18 décembre dernier, une rencontre qui lui a permis de comprendre le rôle de cette structure et son impact. «Je ne suis pas contre la création d’un lieu sécurisé qui permet de limiter les risques liés à la prise de drogue dans la rue», ajoute une trentenaire.
Le climat du quartier «de plus en plus craignos»
Les expérimentations à l’étranger se sont révélées positives, affirment à l’unisson le maire du 10e arrondissement et le président de l’association Aides, Bruno Spire, qui se dit «ravi» de l’adoption de cette mesure «nécessaire». Des programmes «pilote» d’éducation à l’injection menées par Aides ont entraîné des baisses significatives des taux d’infections et de comportement à risques, notamment la transmission d’hépatites virales. Une approche préventive qui jugule les recours aux soins et entraînerait donc des économies de santé publique.
Ces bénéfices ne sont pas toujours clairement perçus par les riverains, parfois excédés par le climat général du quartier, «de plus en plus craignos», selon Nordine, victime d’un cambriolage la veille. Ce père de famille qui gère une brasserie depuis plus de vingt ans déplore la baisse de la fréquentation qu’il attribue à la réputation en berne du quartier.
Deux Algeco et deux bus
Dès 2013, l’installation de l’association au 39, boulevard de la Chapelle a suscité de vives inquiétudes parmi le voisinage. Pour l’heure, le site abrite les bureaux de l’association Gaïa dédiée à la prévention et aux soins en addictologie et toxicomanie. Deux bus faisant office d’antennes mobiles stationnent devant les Algeco, quand ils ne sillonnent pas le quartier pour prodiguer aux usagers de drogue du matériel stérile, des conseils sanitaires ou de l’accompagnement social.
La «salle de shoot» pourrait ouvrir fin 2015
Selon les dernières rumeurs, l’adresse n’était plus retenue pour la future SCMR. Le maire du 10e arrondissement dément fermement. Il est «quasi certain» que la salle ouvrira à cette adresse fin 2015, affirme Rémi Féraud, réélu en 2014 pour un deuxième mandat. Il faudra auparavant reloger les migrants installés dans un camp de fortune en face du numéro 39, précise l’élu PS.
«Salle de shoot: non à l’intox»
Au troisième étage de l’immeuble voisin, Madame N. a déployé une banderole «Salle de shoot: non à l’intox» sous ses fenêtres. «La mairie a beau dire que l’ouverture de ce centre n’aura pas de conséquences pour nous, ce n’est pas une vie de famille normale», déplore la sexagénaire qui craint que la SCMR n’accentue le climat d’insécurité du quartier.
Tous les habitants de l’immeuble ne partagent pas ce point de vue. Une jeune femme de 28 ans a pu visiter le bus de l’association Gaïa lors d’une opération «portes ouvertes» organisée le 18 décembre dernier, une rencontre qui lui a permis de comprendre le rôle de cette structure et son impact. «Je ne suis pas contre la création d’un lieu sécurisé qui permet de limiter les risques liés à la prise de drogue dans la rue», ajoute une trentenaire.
Le climat du quartier «de plus en plus craignos»
Les expérimentations à l’étranger se sont révélées positives, affirment à l’unisson le maire du 10e arrondissement et le président de l’association Aides, Bruno Spire, qui se dit «ravi» de l’adoption de cette mesure «nécessaire». Des programmes «pilote» d’éducation à l’injection menées par Aides ont entraîné des baisses significatives des taux d’infections et de comportement à risques, notamment la transmission d’hépatites virales. Une approche préventive qui jugule les recours aux soins et entraînerait donc des économies de santé publique.
Ces bénéfices ne sont pas toujours clairement perçus par les riverains, parfois excédés par le climat général du quartier, «de plus en plus craignos», selon Nordine, victime d’un cambriolage la veille. Ce père de famille qui gère une brasserie depuis plus de vingt ans déplore la baisse de la fréquentation qu’il attribue à la réputation en berne du quartier.
Deux Algeco et deux bus
Dès 2013, l’installation de l’association au 39, boulevard de la Chapelle a suscité de vives inquiétudes parmi le voisinage. Pour l’heure, le site abrite les bureaux de l’association Gaïa dédiée à la prévention et aux soins en addictologie et toxicomanie. Deux bus faisant office d’antennes mobiles stationnent devant les Algeco, quand ils ne sillonnent pas le quartier pour prodiguer aux usagers de drogue du matériel stérile, des conseils sanitaires ou de l’accompagnement social.
La «salle de shoot» pourrait ouvrir fin 2015
Selon les dernières rumeurs, l’adresse n’était plus retenue pour la future SCMR. Le maire du 10e arrondissement dément fermement. Il est «quasi certain» que la salle ouvrira à cette adresse fin 2015, affirme Rémi Féraud, réélu en 2014 pour un deuxième mandat. Il faudra auparavant reloger les migrants installés dans un camp de fortune en face du numéro 39, précise l’élu PS.
«Salle de shoot: non à l’intox»
Au troisième étage de l’immeuble voisin, Madame N. a déployé une banderole «Salle de shoot: non à l’intox» sous ses fenêtres. «La mairie a beau dire que l’ouverture de ce centre n’aura pas de conséquences pour nous, ce n’est pas une vie de famille normale», déplore la sexagénaire qui craint que la SCMR n’accentue le climat d’insécurité du quartier.
Tous les habitants de l’immeuble ne partagent pas ce point de vue. Une jeune femme de 28 ans a pu visiter le bus de l’association Gaïa lors d’une opération «portes ouvertes» organisée le 18 décembre dernier, une rencontre qui lui a permis de comprendre le rôle de cette structure et son impact. «Je ne suis pas contre la création d’un lieu sécurisé qui permet de limiter les risques liés à la prise de drogue dans la rue», ajoute une trentenaire.
Le climat du quartier «de plus en plus craignos»
Les expérimentations à l’étranger se sont révélées positives, affirment à l’unisson le maire du 10e arrondissement et le président de l’association Aides, Bruno Spire, qui se dit «ravi» de l’adoption de cette mesure «nécessaire». Des programmes «pilote» d’éducation à l’injection menées par Aides ont entraîné des baisses significatives des taux d’infections et de comportement à risques, notamment la transmission d’hépatites virales. Une approche préventive qui jugule les recours aux soins et entraînerait donc des économies de santé publique.
Ces bénéfices ne sont pas toujours clairement perçus par les riverains, parfois excédés par le climat général du quartier, «de plus en plus craignos», selon Nordine, victime d’un cambriolage la veille. Ce père de famille qui gère une brasserie depuis plus de vingt ans déplore la baisse de la fréquentation qu’il attribue à la réputation en berne du quartier.
Deux Algeco et deux bus
Dès 2013, l’installation de l’association au 39, boulevard de la Chapelle a suscité de vives inquiétudes parmi le voisinage. Pour l’heure, le site abrite les bureaux de l’association Gaïa dédiée à la prévention et aux soins en addictologie et toxicomanie. Deux bus faisant office d’antennes mobiles stationnent devant les Algeco, quand ils ne sillonnent pas le quartier pour prodiguer aux usagers de drogue du matériel stérile, des conseils sanitaires ou de l’accompagnement social.
La «salle de shoot» pourrait ouvrir fin 2015
Selon les dernières rumeurs, l’adresse n’était plus retenue pour la future SCMR. Le maire du 10e arrondissement dément fermement. Il est «quasi certain» que la salle ouvrira à cette adresse fin 2015, affirme Rémi Féraud, réélu en 2014 pour un deuxième mandat. Il faudra auparavant reloger les migrants installés dans un camp de fortune en face du numéro 39, précise l’élu PS.
«Salle de shoot: non à l’intox»
Au troisième étage de l’immeuble voisin, Madame N. a déployé une banderole «Salle de shoot: non à l’intox» sous ses fenêtres. «La mairie a beau dire que l’ouverture de ce centre n’aura pas de conséquences pour nous, ce n’est pas une vie de famille normale», déplore la sexagénaire qui craint que la SCMR n’accentue le climat d’insécurité du quartier.
Tous les habitants de l’immeuble ne partagent pas ce point de vue. Une jeune femme de 28 ans a pu visiter le bus de l’association Gaïa lors d’une opération «portes ouvertes» organisée le 18 décembre dernier, une rencontre qui lui a permis de comprendre le rôle de cette structure et son impact. «Je ne suis pas contre la création d’un lieu sécurisé qui permet de limiter les risques liés à la prise de drogue dans la rue», ajoute une trentenaire.
Le climat du quartier «de plus en plus craignos»
Les expérimentations à l’étranger se sont révélées positives, affirment à l’unisson le maire du 10e arrondissement et le président de l’association Aides, Bruno Spire, qui se dit «ravi» de l’adoption de cette mesure «nécessaire». Des programmes «pilote» d’éducation à l’injection menées par Aides ont entraîné des baisses significatives des taux d’infections et de comportement à risques, notamment la transmission d’hépatites virales. Une approche préventive qui jugule les recours aux soins et entraînerait donc des économies de santé publique.
Ces bénéfices ne sont pas toujours clairement perçus par les riverains, parfois excédés par le climat général du quartier, «de plus en plus craignos», selon Nordine, victime d’un cambriolage la veille. Ce père de famille qui gère une brasserie depuis plus de vingt ans déplore la baisse de la fréquentation qu’il attribue à la réputation en berne du quartier.
Deux Algeco et deux bus
Dès 2013, l’installation de l’association au 39, boulevard de la Chapelle a suscité de vives inquiétudes parmi le voisinage. Pour l’heure, le site abrite les bureaux de l’association Gaïa dédiée à la prévention et aux soins en addictologie et toxicomanie. Deux bus faisant office d’antennes mobiles stationnent devant les Algeco, quand ils ne sillonnent pas le quartier pour prodiguer aux usagers de drogue du matériel stérile, des conseils sanitaires ou de l’accompagnement social.
La «salle de shoot» pourrait ouvrir fin 2015
Selon les dernières rumeurs, l’adresse n’était plus retenue pour la future SCMR. Le maire du 10e arrondissement dément fermement. Il est «quasi certain» que la salle ouvrira à cette adresse fin 2015, affirme Rémi Féraud, réélu en 2014 pour un deuxième mandat. Il faudra auparavant reloger les migrants installés dans un camp de fortune en face du numéro 39, précise l’élu PS.
«Salle de shoot: non à l’intox»
Au troisième étage de l’immeuble voisin, Madame N. a déployé une banderole «Salle de shoot: non à l’intox» sous ses fenêtres. «La mairie a beau dire que l’ouverture de ce centre n’aura pas de conséquences pour nous, ce n’est pas une vie de famille normale», déplore la sexagénaire qui craint que la SCMR n’accentue le climat d’insécurité du quartier.
Tous les habitants de l’immeuble ne partagent pas ce point de vue. Une jeune femme de 28 ans a pu visiter le bus de l’association Gaïa lors d’une opération «portes ouvertes» organisée le 18 décembre dernier, une rencontre qui lui a permis de comprendre le rôle de cette structure et son impact. «Je ne suis pas contre la création d’un lieu sécurisé qui permet de limiter les risques liés à la prise de drogue dans la rue», ajoute une trentenaire.
Le climat du quartier «de plus en plus craignos»
Les expérimentations à l’étranger se sont révélées positives, affirment à l’unisson le maire du 10e arrondissement et le président de l’association Aides, Bruno Spire, qui se dit «ravi» de l’adoption de cette mesure «nécessaire». Des programmes «pilote» d’éducation à l’injection menées par Aides ont entraîné des baisses significatives des taux d’infections et de comportement à risques, notamment la transmission d’hépatites virales. Une approche préventive qui jugule les recours aux soins et entraînerait donc des économies de santé publique.
Ces bénéfices ne sont pas toujours clairement perçus par les riverains, parfois excédés par le climat général du quartier, «de plus en plus craignos», selon Nordine, victime d’un cambriolage la veille. Ce père de famille qui gère une brasserie depuis plus de vingt ans déplore la baisse de la fréquentation qu’il attribue à la réputation en berne du quartier.
Deux Algeco et deux bus
Dès 2013, l’installation de l’association au 39, boulevard de la Chapelle a suscité de vives inquiétudes parmi le voisinage. Pour l’heure, le site abrite les bureaux de l’association Gaïa dédiée à la prévention et aux soins en addictologie et toxicomanie. Deux bus faisant office d’antennes mobiles stationnent devant les Algeco, quand ils ne sillonnent pas le quartier pour prodiguer aux usagers de drogue du matériel stérile, des conseils sanitaires ou de l’accompagnement social.
La «salle de shoot» pourrait ouvrir fin 2015
Selon les dernières rumeurs, l’adresse n’était plus retenue pour la future SCMR. Le maire du 10e arrondissement dément fermement. Il est «quasi certain» que la salle ouvrira à cette adresse fin 2015, affirme Rémi Féraud, réélu en 2014 pour un deuxième mandat. Il faudra auparavant reloger les migrants installés dans un camp de fortune en face du numéro 39, précise l’élu PS.
«Salle de shoot: non à l’intox»
Au troisième étage de l’immeuble voisin, Madame N. a déployé une banderole «Salle de shoot: non à l’intox» sous ses fenêtres. «La mairie a beau dire que l’ouverture de ce centre n’aura pas de conséquences pour nous, ce n’est pas une vie de famille normale», déplore la sexagénaire qui craint que la SCMR n’accentue le climat d’insécurité du quartier.
Tous les habitants de l’immeuble ne partagent pas ce point de vue. Une jeune femme de 28 ans a pu visiter le bus de l’association Gaïa lors d’une opération «portes ouvertes» organisée le 18 décembre dernier, une rencontre qui lui a permis de comprendre le rôle de cette structure et son impact. «Je ne suis pas contre la création d’un lieu sécurisé qui permet de limiter les risques liés à la prise de drogue dans la rue», ajoute une trentenaire.
Le climat du quartier «de plus en plus craignos»
Les expérimentations à l’étranger se sont révélées positives, affirment à l’unisson le maire du 10e arrondissement et le président de l’association Aides, Bruno Spire, qui se dit «ravi» de l’adoption de cette mesure «nécessaire». Des programmes «pilote» d’éducation à l’injection menées par Aides ont entraîné des baisses significatives des taux d’infections et de comportement à risques, notamment la transmission d’hépatites virales. Une approche préventive qui jugule les recours aux soins et entraînerait donc des économies de santé publique.
Ces bénéfices ne sont pas toujours clairement perçus par les riverains, parfois excédés par le climat général du quartier, «de plus en plus craignos», selon Nordine, victime d’un cambriolage la veille. Ce père de famille qui gère une brasserie depuis plus de vingt ans déplore la baisse de la fréquentation qu’il attribue à la réputation en berne du quartier.
Deux Algeco et deux bus
Dès 2013, l’installation de l’association au 39, boulevard de la Chapelle a suscité de vives inquiétudes parmi le voisinage. Pour l’heure, le site abrite les bureaux de l’association Gaïa dédiée à la prévention et aux soins en addictologie et toxicomanie. Deux bus faisant office d’antennes mobiles stationnent devant les Algeco, quand ils ne sillonnent pas le quartier pour prodiguer aux usagers de drogue du matériel stérile, des conseils sanitaires ou de l’accompagnement social.
La «salle de shoot» pourrait ouvrir fin 2015
Selon les dernières rumeurs, l’adresse n’était plus retenue pour la future SCMR. Le maire du 10e arrondissement dément fermement. Il est «quasi certain» que la salle ouvrira à cette adresse fin 2015, affirme Rémi Féraud, réélu en 2014 pour un deuxième mandat. Il faudra auparavant reloger les migrants installés dans un camp de fortune en face du numéro 39, précise l’élu PS.
«Salle de shoot: non à l’intox»
Au troisième étage de l’immeuble voisin, Madame N. a déployé une banderole «Salle de shoot: non à l’intox» sous ses fenêtres. «La mairie a beau dire que l’ouverture de ce centre n’aura pas de conséquences pour nous, ce n’est pas une vie de famille normale», déplore la sexagénaire qui craint que la SCMR n’accentue le climat d’insécurité du quartier.
Tous les habitants de l’immeuble ne partagent pas ce point de vue. Une jeune femme de 28 ans a pu visiter le bus de l’association Gaïa lors d’une opération «portes ouvertes» organisée le 18 décembre dernier, une rencontre qui lui a permis de comprendre le rôle de cette structure et son impact. «Je ne suis pas contre la création d’un lieu sécurisé qui permet de limiter les risques liés à la prise de drogue dans la rue», ajoute une trentenaire.
Le climat du quartier «de plus en plus craignos»
Les expérimentations à l’étranger se sont révélées positives, affirment à l’unisson le maire du 10e arrondissement et le président de l’association Aides, Bruno Spire, qui se dit «ravi» de l’adoption de cette mesure «nécessaire». Des programmes «pilote» d’éducation à l’injection menées par Aides ont entraîné des baisses significatives des taux d’infections et de comportement à risques, notamment la transmission d’hépatites virales. Une approche préventive qui jugule les recours aux soins et entraînerait donc des économies de santé publique.
Ces bénéfices ne sont pas toujours clairement perçus par les riverains, parfois excédés par le climat général du quartier, «de plus en plus craignos», selon Nordine, victime d’un cambriolage la veille. Ce père de famille qui gère une brasserie depuis plus de vingt ans déplore la baisse de la fréquentation qu’il attribue à la réputation en berne du quartier.