FAITS DIVERSVIDEO. Cinq nouveaux survols nocturnes de drones repérés à Paris

VIDEO. Cinq nouveaux survols nocturnes de drones repérés à Paris

FAITS DIVERSDeux ou trois appareils ont de nouveau été aperçus en fin de soirée et en début de nuit…
F.P et R.L.

F.P et R.L.

Les petits engins radiocommandés de retour dans le ciel de Paris. En effet, des vols de drones ont à nouveau été aperçus à cinq reprises dans la nuit de mardi à mercredi, entre 23h30 et 02h00, à Paris, a appris l'AFP, confirmant une information d'Europe 1.



«Gare de l'Est, Porte de la Chapelle, Place de l'Opéra»

Ces drones, dont le nombre n'a pas été établi précisément, ont été repérés visuellement par des témoins et des policiers, notamment aux abords de la place de la Concorde, qui jouxte l'ambassade américaine, les Invalides ou encore la tour Eiffel. Ces zones de survol correspondent globalement à celles observées la nuit précédente où cinq drones avaient survolé la capitale en différents points sensibles. Et ce, dans «une configuration assez proche des vols de la nuit précédente», indique la gendarmerie à 20 Minutes .

>> La tour Eiffel, Les Invalides, Concorde: Paris survolée par cinq drones

Mais selon une source judiciaire, contactée par 20 Minutes, de nouveaux secteurs ont toutefois été survolés dans la nuit de mardi à mercredi. Et pas des moindres. «Gare de l'Est, Porte de la Chapelle, Place de l'Opéra, les Tuileries, l'Assemblée nationale et le boulevard Vaugirard avec le Sénat et le jardin du Luxembourg», détaille cette source.

>> VOS QUESTIONS - Ces engins sont-ils inquiétants? Qui a le droit de survoler la capitale? Quelles mesures pourrait prendre l'Etat pour empêcher ça? Posez-nous toutes vos questions dans les commentaires ou écrivez-nous à [email protected]. Nous vous répondrons dans un article très prochainement.

Les drones ont été filmés

L’identité des pilotes ainsi que leur motivation restent encore inconnues. En revanche, les drones ont cette fois-ci pu être filmés par des passants, indique Europe 1. Les images ont été transmises aux dix enquêteurs de la gendarmerie des transports aériens (GTA) chargé de l’enquête.

>> Les drones auraient servi à «tester les réactions de l'Etat»

Une enquête de flagrance a été ouverte par le parquet de Paris pour «vol par aéronef en zone interdite». Les investigations de l'ensemble de ces survols ont été confiées à la section de recherche de la gendarmerie des transports aériens (GTA), le service d'enquête spécialisé pour ce genre d'affaires. Et plus précisément à une dizaine d'enquêteurs spécialisés en aéronautique.

Les auditions des témoins ont débuté mardi matin. «Il y a beaucoup de témoignages et les enquêteurs doivent trier entre signalements réels et les autres pour déterminer le parcours exact de ces drones», notait alors un enquêteur. «Les auditions se poursuivront aussi longtemps qu'il le faudra», assure ce mercredi une source judiciaire à 20 Minutes, à la suite de cette seconde vague de drones.

Des vols qui surviennent alors que la capitale est quadrillée par de très nombreuses forces de l'ordre en raison du plan Vigipirate mis en place depuis les attentats début janvier contre Charlie Hebdo et un supermarché casher. Repérage, jeu ou effet de mode, les enquêteurs s'interrogent sur les raisons de ces survols répétés.