Paris: Marc Machin jugé jeudi après une bagarre
JUSTICE•Marc Machin, acquitté en 2012 pour un meurtre qu'il n'avait pas commis multiplie les déboires et peines de prison depuis sa libération...20 Minutes avec AFP
Marc Machin, acquitté fin 2012 après avoir été condamné deux fois pour un meurtre qu'il n'avait pas commis, sera jugé jeudi après-midi notamment pour son implication dans une bagarre à Paris, a indiqué une source judiciaire. Marc Machin avait été interpellé dimanche soir après une altercation dans la rue avec un voisin au sujet d'un différend sur la vente d'une voiture. Il avait été libéré lundi mais de nouveau placé en garde à vue mardi matin.
Jugé en comparution immédiate jeudi
Il a été déféré mercredi soir au parquet et sera jugé en comparution immédiate jeudi après-midi par le tribunal correctionnel de Paris, notamment pour «violences volontaires», «outrage» et «violences sur personne dépositaire de l'autorité publique en récidive légale». En juillet, Marc Machin, 30 ans, a été indemnisé par la justice pour avoir passé près de sept ans en prison pour un meurtre dont il n'était pas l'auteur. Il a touché plus de 660.000 euros de dommages et intérêts.
Depuis sa libération il accumule les déboires
Il avait été condamné par deux fois aux assises, en 2004 et 2005, pour le meurtre de Marie-Agnès Bedot en 2001 sur le pont de Neuilly (Hauts-de-Seine). Il a finalement été acquitté en décembre 2012, au terme d'un troisième procès. Entre-temps, le véritable auteur du meurtre, David Sagno, s'était constitué prisonnier en mars 2008 et Marc Machin avait été libéré quelques mois plus tard, en octobre 2008.
Agressions sexuelles et vol de portables
Mais depuis sa libération, Marc Machin a accumulé les déboires avec la justice. En 2009, il a notamment été interpellé pour trois agressions sexuelles, pour lesquelles il a été condamné en mai 2010 à trois ans de prison. Il avait bénéficié d'une libération conditionnelle en décembre 2011 mais, n'ayant pas respecté le suivi socio-judiciaire de cinq ans auquel il était astreint, il était rapidement retourné en prison. Il a également été condamné en avril 2013 à six mois de prison avec sursis pour recel de vol de téléphone portable et violences par le tribunal correctionnel de Paris, cinq mois après son acquittement.