D'après le procureur de Paris, il conteste vigoureusement les faits. Omer Guney, 30 ans, a toutefois été mis en examen, lundi, pour « assassinat en relation avec une entreprise terroriste » dans l'enquête sur le meurtre de trois militantes kurdes, le 9 janvier, rue la Fayette (10e). Comme 20 Minutes le révélait dès lundi, des traces de résidus de poudre ont été découvertes sur cet homme considéré comme un « proche des militants du PKK ». « Il en avait sur sa sacoche », confirme ainsi une source judiciaire.

« Il omet de dire certaines choses »

Surtout, un enregistrement de vidéosurveillance, issu d'un commerce voisin du lieu du meurtre, le montre « rentrer et sortir du site avec plusieurs sacs », poursuit une source proche de l'enquête. D'après nos informations, il n'a pas été capable de fournir d'explications sur un trou de 46 minutes constaté dans son emploi du temps. « Il est très précis sur plusieurs éléments, mais omet de dire certaines choses », poursuit notre source. Présenté à un juge, lundi soir, il devait être placé en détention provisoire dans la soirée. Les investigations menées par les trois magistrats instructeurs doivent se poursuivre. ■