navigue à mi-distance entre le Brésil et l’Afrique du Sud. Huitième au classement du , le skipper niçois est à plus de 1 600 milles marins du premier , déjà en passe de franchir le cap de Bonne Espérance.

Mais Jean-Pierre Dick veut y croire : « On n’est qu’au quart de la course, tout est encore possible, explique-t-il par téléphone satellite à 20 Minutes. Je ne suis pas dans les meilleures conditions pour gagner, mais mon objectif reste toujours le podium. »

« Un mois difficile »

C’est que, depuis son départ des Sables-d’Olonne (Vendée) le dimanche 6 novembre, les flots ont fait vivre de multiples déboires au marin azuréen. Après avoir mené la régate, Jean-Pierre Dick a fait un mauvais choix tactique qui a entraîné son monocoque dans une zone sans vent au large de Madère. « Le départ a été difficile. Ça a été un peu panique à bord, reconnaît-il. Mais je suis arrivé à les rattraper. »

Le navigateur enchaîne ensuite les déconvenues : entre mauvais temps au large du Brésil et problème technique sur la voile avant de son bateau à hauteur du Cap-Vert. Un temps classé douzième, Dick a refait son retard et pointait mercredi à la huitième place, avant « un mois qui s’annonce difficile » : « Ça va être au tour de l’Antarctique. Il va faire froid, prévient le navigateur de St Michel-Virbac. La remontée de l’Atlantique risque d’être délicate. Plein de choses peuvent se passer pour tout le monde, y compris pour moi », anticipe le Niçois, qui dispute déjà son 4e Vendée Globe.