«Sortez de vos poches tout ce qui est métallique s’il vous plaît. » En visite sur site mercredi, même Christian Estrosi, le maire de Nice (encore jusqu’à lundi), et le préfet Adolphe Colrat ont dû s’y coller.

Aux entrées de la fan-zone de la place Masséna, qui accueillera le public dès vendredi à l’occasion de l’Euro 2016, 17 portiques ont été installés. Un dispositif « unique » parmi les villes hôtes de l’événement.

Palpation et détection des métaux

Et poussé à sa sensibilité maximale. Ceintures, épingles à cheveux, lors de ce test en petit comité, les détecteurs de métaux n’ont pas cessé de sonner. En plein état d’urgence, la ville et les autorités assurent avoir mis le paquet pour sécuriser la zone.

Malgré ce contrôle (très renforcé) et une première palpation, Christian Estrosi promet un accès « fluide » à cet espace où seront retransmis sur écrans géants 23 des 51 matchs de la compétition. Coût total de l’opération : 2,5 millions d’euros.

Des policiers en civil parmi la foule

Le lieu, prévu pour accueillir 10.000 spectateurs, sera sécurisé par 124 agents de sécurité privés, 18 caméras de vidéosurveillance et entre 60 et 150 policiers municipaux (les 12, 17, 22 et 27 juin, lors des matchs joués à l’Allianz riviera), précise la ville.

Sans en dire plus sur les moyens déployés, le préfet des Alpes-Maritimes précise cependant que, « comme pendant le Carnaval de Nice, des policiers en civil seront parmi la foule ».

Un bus de la police nationale, stationné à l’extérieur de la fan-zone servira également de « commissariat européen » pendant l’événement. Des policiers français et d’autres pays, différents en fonction de chaque match joué, y assureront une permanence.