Nice: Christian Estrosi démissionne, son premier adjoint va prendre les rênes de la ville
POLITIQUE•Le Président (LR) de la région Paca restera tout de même premier adjoint de la 5e ville de France...Il vient tout juste de passer la main sur les bancs de l’Assemblée nationale. Christian Estrosi (Les Républicains), élu président de la région Paca en décembre, abandonnera aussi son siège de maire de Nice la semaine prochaine… pour devenir premier adjoint.
Un conseil municipal extraordinaire, programmé le vendredi 10 juin, devrait entériner l’élection, à sa place, de son actuel bras droit, Philippe Pradal.
« A l’issue d’une réunion du groupe [majoritaire] Nice Ensemble qui vient de se tenir, avec Christian Estrosi, nous avons proposé à la majorité, qui l’a validée à l’unanimité, la candidature de notre premier adjoint à la fonction de maire », indique le vice-président du groupe Pierre-Paul Leonelli, dans un communiqué ce mercredi.
Il conserve de grosses délégations à la ville
« Christian Estrosi sera son premier adjoint en charge des mêmes délégations à savoir : finances, travaux, sécurité, transports, stationnement, circulation, voirie, occupation domaine public », précise l’élu. Le maire de Nice depuis 2008 devrait donc conserver un rayon d’action important au sein de la commune.
Il reste par ailleurs président de la métropole Nice Côte d’Azur.
« Je m’étais engagé à démissionner [de mon mandat de maire] en cas de victoire aux élections régionales et je le ferai dans les délais permis par la loi. Je tiens toujours mes promesses », avait-il indiqué à 20 Minutes, en décembre.
Les recours contre son élection à la région rejetés
Christian Estrosi a dû faire des choix, loi sur le cumul des mandats oblige. Remplacé dimanche à l’Assemblée nationale par sa protégée Marine Brenier (dont il demeure le suppléant), il quitte donc également la tête de la 5e ville de France.
Initialement prévu pour janvier, son retrait avait été reporté, le maire de Nice évoquant les recours lancés contre son élection à la région, émanant notamment de l’ex-candidate FN Marion Maréchal Le Pen. Recours rejetés ce mercredi par le Conseil d’État.