«A Isola, on n’avait jamais vu ça. » Les sommets de la station la plus haute du département privés de neige, Philippe Jeannot l’assure : « Ça n’était pas encore arrivé, au moins depuis quarante ans. »

Les chutes de poudreuse providentielles, arrivées samedi, font bien entrevoir une éclaircie sur la saison, « mais pour le moment la situation est très compliquée », relève le président de l’union des socioprofessionnels d’Isola 2000.

« De gros flocons @Isola2000_06 pic.twitter.com/22fSsYZfF5 — StationsduMercantour (@Yann_CLOCHARD) 2 Janvier 2016 »

« Tout a été fait pour occuper les visiteurs. Il n’y a d’ailleurs eu que très peu d’annulations sur les séjours pendant les vacances de Noël. Mais la clientèle à la journée, les locaux, n’est pas venue. Du tout », soupire-t-il.

Chiffres d’affaires en berne

« Pour le moment, les ventes de forfaits sont en baisse de 50 à 70 %, dit aussi le responsable. Et dans les commerces, les chiffres d’affaires enregistrent les mêmes dégringolades. »

Préoccupant mais pas encore catastrophique, se rassure-t-on sur les cimes des Alpes-Maritimes. « Janvier est traditionnellement le mois des fortes précipitations. Alors on croise les doigts », glisse un commerçant d’Auron.

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Là-bas, au-dessus de Saint-Etienne-de-Tinée, on a vendu que 3 000 forfaits par jour quand il s’en écoule d’habitude 9 000, pointe l’adjoint au maire Eric Barral, directeur d’exploitation de la station. « Les canons continuent en tout cas à tourner, assure l’élu. Et d’ici à la fin de la semaine, le domaine pourra être ouvert aux skieurs à près de 60 %. »

En attendant un nouveau et franc signe du ciel qui pourrait attirer davantage de vacanciers et, enfin, des retombées.