«Arestas dei manga dei burgers! Mangas dei hamburgés». A l'occasion de son arrivée dans la capitale azuréenne, Big Fernand s'est même mis au nissart pour vanter les qualités de ses «hamburgés» (à prononcer à la française)... face aux burgers à l'américaine. La douzième franchise de l'enseigne, déjà présente à Paris, Lille, Lyon, Nantes, Londres et même Hong Kong, ouvrira ses portes ce mardi au 52 rue Gioffredo.

Et l'antenne niçoise promet déjà de reprendre les classiques de cette institution, lancée en janvier 2012 près de la Seine. Tables et décors en bois, ambiance survoltée et recettes franchouillardes assumées : Le Bartholomé, boeuf-raclette, le Philibert, poulet-tomme de Savoie, le Victor, veau-fourme d'Ambert... Comptez 11 à 13 euros pour un burger, 3 euros de plus pour un combo avec frites et boisson et encore 3 de plus pour ajouter un dessert.

Bientôt un «hamburgé» 100 % nissart?

«Nous proposons des plats atypiques dans une atmosphère décalée, résume Martin Waile, l'un des deux associés à la tête du fast-food niçois. Nous réfléchissons également à la possibilité de proposer un hamburgé à base de produits locaux.» Six sandwiches sont déjà présents à la carte, avec aussi la possibilité de créer ses propres compositions.

Attendue par les locaux, très impatients sur les réseaux sociaux, l'arrivée de Big Fernand est également surveillée de près par les autres professionnels azuréens du hamburger. Frédérique Gavet, copropriétaire du Woody's diner, l'un des spécialistes du genre près de la gare de Nice-ville (37 rue d'Angleterre) juge qu'il s'agit d'une «offre de toute façon différente de ce qui existe déjà et donc pas forcément concurrente». «Nos hamburgers sont typiquement américains et nous offrons une expérience restaurant, pas fast-food comme chez eux, glisse-t-elle aussi. L'arrivée d'une enseigne connue comme celle-là, devrait en tout cas développer encore la clientèle friande de burgers». En attendant aussi le retour annoncé de Burger King... prévu pour décembre 2017, à l'aéroport de Nice.