« Oui » ou « non » aux urnes électroniques
Jules Verne n’y avait pas pensé. Plusieurs « machines à voter » sont mises à la disposition des électeurs nantais, dès aujourd’hui, dans le hall d’accueil de la mairie centrale, en vue du référendum du 29 mai. Une phase de « test », explique la ville de N© 20 minutes
Jules Verne n’y avait pas pensé. Plusieurs « machines à voter » sont mises à la disposition des électeurs nantais, dès aujourd’hui, dans le hall d’accueil de la mairie centrale, en vue du référendum du 29 mai. Une phase de « test », explique la ville de Nantes, qui va durer jusqu’à vendredi. Les deux « urnes électroniques » seront ensuite installées dimanche dans les bureaux de vote situés aux écoles Sully (quartier Préfecture) et Emile-Péhant (vers la Cité des congrès). « Le vote électronique pourra y être testé après que l’électeur ait procédé au vote classique, insiste la mairie, prudente. Seul ce dernier sera pris en considération dans le décompte des suffrages. L’usage de la machine à voter est purement facultatif. Il va permettre de mesurer, outre le ressenti des Nantais, les avantages et inconvénients d’un tel dispositif. » La mairie d’Orvault, qui va également expérimenter le vote électronique dimanche, est, elle, déjà convaincue. « Ça a l’avantage de diminuer le volume de papier nécessaire au scrutin, explique-t-on à l’hôtel de ville. Cette technique permet aussi de réduire le nombre de personnes nécessaires au dépouillement, et de gagner du temps. C’est aussi anticiper l’avenir proche : dans quelques années, toutes les villes en seront équipées. » Guillaume Frouin