FOOTBALLRené Girard se paie le «petit enfant gâté» Franck Kita

FC Nantes: L'ancien coach des Canaris René Girard se paie le «petit enfant gâté» Franck Kita

FOOTBALLDans «L'Equipe» de ce dimanche, l'ancien technicien nantais n'y va pas de main morte avec le directeur général délégué du club...
David Phelippeau

David Phelippeau

Tiens, ça faisait longtemps qu’on ne l’avait pas entendu. René Girard, coach du FC Nantes de juin à décembre 2016, s’est confié très longuement au journal L’Equipe ce dimanche. Evidemment, il n’a pas digéré d’avoir échoué sur toute la ligne avec le club nantais (« Ok, c’est un gros couac ») et forcément, il dézingue la direction du FCN. Mais, c’est surtout Franck Kita, directeur général délégué du club, qui en prend pour son grade. René Girard, qui confesse avoir quitté le club de sa propre initiative (« Je suis parti parce que je le voulais »), n’a sans doute pas oublié les déclarations du fils Kita d’il y a quelques mois…

« Avec le père, je discutais sans problème, on échangeait, c’était peut-être une question de génération », avoue-t-il d’abord à L’Equipe. Puis, il attaque le fils avec une incroyable « violence » : « C’est un menteur. […] Jordan Veretout, je le voulais, j’avais discuté avec lui et il voulait revenir en prêt. On me dit que ça coûte un million d’euros. Il est finalement allé à Saint-Étienne pour 500 000 euros. Je n’étais pas dans le financier, il [Franck Kita] pouvait me raconter ce qu’il voulait. »

Franck Kita ? « Le costume est bien trop grand pour lui »

Puis, le technicien de 63 ans répond aux attaques de Franck Kita, qui avait insinué qu’il travaillait toujours avec les mêmes agents étrangers. « Quant aux agents, je n’en ai pas d’attitré, je ne fonctionne pas comme ça, explique René Girard au quotidien sportif. Moi, je n’ai jamais croqué et je ne croquerai jamais. En revanche, si moi je peux me regarder en face, je ne suis pas sûr que Franck Kita… Lui, il peut regarder ses chaussures pour se recoiffer car elles brillaient bien… C’est la seule chose que je pouvais lui envier. Ce n’est pas lui qui va m’apprendre le métier et le football. Le costume est bien trop grand pour lui, il manque d’envergure. C’est un petit enfant gâté… »