Le 4 décembre dernier, une Peugeot 307 est trouvée incendiée dans les quartiers Nord de Nantes. Le feu se propage sur deux autres voitures juste à côté. Après quelques semaines d’enquête, la CLIVA (cellule de lutte contre les incendies de véhicules automobiles) permet d’établir qu’il s’agit en fait d’une escroquerie à l’assurance de la part de la propriétaire de la Peugeot 307. Contrairement aux déclarations de cette dernière, la voiture était en panne avant les faits et une fausse facture d’entretien avait été établie, rapporte la police ce vendredi midi.

Deux autres de ses voitures carbonisées avant...

Manifestement, cette Nantaise de 39 ans n’en était pas à son premier coup d’essai… Les recherches auprès des compagnies d’assurances permettent aussi d’établir que cette femme avait eu deux véhicules incendiés et indemnisés à chaque fois par leur assurance depuis 2010 : un dans le quartier des Dervallières en 2010 et un autre dans le secteur de Port-Boyer en 2013.
Pour cette dernière voiture, elle avait même obtenu un remboursement de 7.777 euros alors qu’elle devait faire 2.000 euros de travaux sur ce véhicule en raison d’un souci à l’embrayage…

Par ailleurs, son fils de 21 ans a également eu son véhicule incendié en 2014 sur un parking dans le quartier de Preux de Saint-Herblain.

Comparution immédiate ce vendredi

La femme a été placée en garde à vue, jeudi, à 9 h 30. Durant celle-ci, elle a fini par reconnaître avoir fait mettre le feu à la Peugeot 307 (contre 80 euros) et avoir effectué des faux pour bénéficier d’une indemnisation. Toujours selon la police, elle a néanmoins nié être à l’origine des deux autres incendies, évoquant la malchance. Elle doit passer en comparution immédiate ce vendredi.

Cette femme était placée en liberté conditionnelle depuis mai 2016 pour faux en écriture.