Willy Bernard, ancien président du SCO, et deux anciens dirigeants de société comparaissaient, vendredi, devant le tribunal correctionnel de Paris, dans une affaire présumée de violation d’interdiction de gérer, d’abus de biens sociaux et de banqueroute. Le principal montré du doigt était donc Willy Bernard, Manceau de 37 ans, créateur et ex-dirigeant d’entreprises et surtout ancien président du club de foot d’Angers SCO entre 2006 et 2011.

Des centaines de milliers d’euros détournés à des fins personnelles ?

Ce qui lui est reproché ? D’avoir détourné des centaines de milliers d’euros « de Next generation France - société de fabrication (NGF) et de commercialisation de panneaux photovoltaïques parisienne qu’ont notamment dirigée le frère de Willy Bernard et un ami, tous deux également poursuivis - vers Next generation holding offshore (NGHO) », explique, ce dimanche, le journal Ouest-France. NGHO est la société mère, une entreprise de droit marocain dont le seul actionnaire et bénéficiaire était Willy Bernard, qui réside au Maroc avec sa famille depuis 2010.

Vendredi, le tribunal a détaillé une longue liste de d’abus de biens sociaux (la location d’un jet privé, de loges prestige au PSG durant deux saisons etc...). Willy Bernard a-t-il confondu ses intérêts personnels avec ceux de l’entreprise NGF ?

Délibéré le 30 juin

Vendredi, à Paris, la procureure a requis trois ans de prison dont 18 mois avec sursis, 150 000 € d’amende et une interdiction définitive de gérer pour Willy Bernard, selon Ouest-France. Le tribunal rendra son verdict le 30 juin.