FC Nantes: «On prend une gifle, on s'est fait avoir comme des enfants», regrette Guillaume Gillet
FOOTBALL•Les Nantais ont été balayés (4-1), ce dimanche, à Rennes...David Phelippeau
Fin de série brutale pour le FC Nantes. Ce dimanche, les Canaris, qui restaient sur une série de 13 matchs sans défaite en L1, ont été humiliés (4-1) chez le voisin rennais. Nantes a fait tout l’inverse de ce qu’il faisait depuis des semaines. Coutumiers de gros début de match, les hommes de Der Zakarian se sont plombés après à peine une minute de jeu.
Moimbé concédait un coup franc, qui aboutissait à l’ouverture du score de Dembélé. « Une faute stupide », selon le milieu de terrain Guillaume Gillet. « On a complètement manqué notre début de match, estime l’entraîneur Michel Der Zakarian. On commençait qu’on était déjà menés 1-0. Sur le coup franc, on n’est pas au marquage, ni à la retombée. » Une ultime remarque qui résume le premier acte nantais.
Une défense centrale à l'agonie
Les Rennais, et surtout Dembélé, ont mis au supplice les Canaris, notamment l’axe défensif nantais (Cana et Vizcarrondo) totalement dépassé. « Ils nous ont fait mal à chaque attaque », poursuit Adrien Thomasson. Les buts se sont donc succédé sans que les Canaris n’esquissent une révolte digne de ce nom. A 4-0 à la pause, certains supporters nantais, totalement désabusés, ont préféré quitter leur parcage. Ils n’ont donc pas vu la réduction de l’écart d’Adryan (60e).
« On s’est fait avoir comme des enfants, estime Gillet, qui a vécu sa première défaite en L1 depuis son arrivée à Nantes. On prend une gifle, mais il faut essayer de se relever ensemble. » Après l’élimination à Sochaux en Coupe de France mercredi, qui a peut-être laissé plus de traces encore qu’on ne pouvait l’imaginer, le FCN a subi un deuxième traumatisme à Rennes. « C’est dans ces moments-là qu’on voit les hommes et les belles équipes, ajoute Gillet. Il ne faut pas tout jeter à la poubelle après deux faillites collectives. »
Réagir à Bastia dès mercredi
Dès mercredi, Nantes (8e) aura l’occasion de réagir lors de son match en retard à Bastia. « C’est une mauvaise semaine qui a commencé, mais on n’est pas largués, conclut Der Zakarian. À nous de rester soudés et de rebondir à Bastia. »