Ça ne s’arrange pas. Pour la quatrième année consécutive, le trafic total du port de Nantes-Saint-Nazaire s’affiche à la baisse : 25,3 tonnes transportées en 2015 contre 26 millions de tonnes en 2014, soit 4,4 % de moins, annonce le grand port maritime.

Ce recul s’explique principalement par une diminution du trafic énergétique (-8 %). En particulier les importations de pétrole brut (-11 %) pénalisées par les huit semaines de fermeture pour travaux de la raffinerie Total de Donges. Le trafic du gaz naturel liquéfié, déjà historiquement bas en 2014, a également continué de chuter en 2015 (-14 %), tout comme le charbon. Le trafic roulier a aussi été impacté négativement par l’arrêt de l’autoroute de la mer Montoir-Gijon.

Un virage écologique pour se relever

Ces mauvais résultats masquent la forte croissance des échanges de céréales (+29 %) et des produits destinés à l’alimentation animale (+15 %).

Quatrième port français en volume de marchandises, le grand port maritime de Nantes-Saint-Nazaire souhaite se redresser en devenant d’ici cinq ans une « référence de la transition énergétique et écologique ». Une ambition basée sur le constat d’une trop grande dépendance aux échanges d’énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon).