Ce n’est pas la première fois qu’il réclame l’évacuation de la Zad de Notre-Dame-des-Landes. Mais, cette fois, le candidat (Les Républicains) de la droite et du centre aux élections régionales en Pays de la Loire a décidé de prendre sa plume pour écrire directement au président de la République, François Hollande. Ce dernier est en effet attendu ce mardi en Loire-Atlantique pour une visite des chantiers navals STX de Saint-Nazaire.

« Je vous demande d’abord de clarifier votre position, écrit Bruno Retailleau. Oui ou non partagez-vous la position de votre Premier ministre, qui s’est engagé à évacuer la Zad sitôt les recours en première instance purgés, ce qui est le cas depuis le 17 juillet dernier ? Sortez du flou, monsieur le Président ! Entendez le désarroi des partisans de la loi plutôt que de prendre le risque de renforcer les partisans de la violence. »

« Le signal que la République est incapable de se défendre »

« Je vous demande ensuite de prendre des décisions, en annonçant la dissolution des associations qui organisent ou soutiennent les exactions des Zadistes, poursuit le sénateur vendéen. Il est absolument intolérable que des mouvements puissent continuer à encourager en toute impunité la violence et l’illégalité. »

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« Je vous demande enfin de recevoir la délégation d’élus locaux, de responsables économiques et d’habitants qui souhaitent exprimer leurs inquiétudes et leurs attentes », ajoute le candidat de la droite.

« Dans cette affaire, vous ne pouvez plus faire preuve de faiblesse et de renoncement, conclut Bruno Retailleau à l’intention de François Hollande. Car si l’Etat n’évacue pas la Zad, alors c’est l’Etat que vous évacuez de la Zad en donnant le signal que la République est incapable de se défendre. »