Loire-Atlantique: Les ventes immobilières repartent sur la bonne pente
IMMOBILIER•La baisse de ces deux dernières années s'enraye, mais la crise n'est pas finie, annoncent les notaires du département...Julie Urbach
Il n'y a pas encore de vraie reprise, mais des signes encourageants. Après une nette baisse en 2013 pour le secteur de l’immobilier en Loire-Atlantique, les volumes de vente sont repartis légèrement à la hausse l’an passé. Avec 20.195 logements vendus dans le département, la progression est de 5% pour les maisons anciennes, 4% pour les appartements anciens et 14,5% pour les appartements neufs. C’est ce que vient de dévoiler la chambre départementale des notaires.
Les prix résistent à Nantes...
Dans la cité des ducs, les prix des appartements se sont stabilisés et ceux des maisons anciennes ont subi une sérieuse augmentation. Quartier Chantenay, elle atteint même les 20% ! Après les appartements du centre-ville, le quartier le plus cher, tous biens confondus, reste le secteur Hauts pavés-Saint-Félix, où le prix du mètre carré, pour un appartement neuf, frôle les 4.500€.
Un appartement vendu sur deux fait plus de 46 m2 pour les neufs, et 57m2 dans l’ancien, indiquent les notaires. Dans ce domaine, Nantes se place comme 7e ville de France de plus de 100.000 habitants qui propose les prix médians les plus élevés, devant Toulouse, Strasbourg ou Marseille.
... mais s'écroulent un peu plus loin
Si ça se stabilise à Nantes, «la baisse des prix se poursuit dès qu’on s’éloigne de la métropole», indique Antoine Baudry, président de la chambre des notaires. Les moins de 30 ans investissent majoritairement dans des maisons, en deuxième couronne, où les prix par endroits s’écroulent : une maison ancienne qui se vendait 215.000€ en 2013 au Loroux-Bottereau pouvait trouver preneur, en 2014, à 173.000€. A titre de comparaison, dans l’agglomération, Bouguenais dispose du prix médian le plus bas, avec 205.000€. Comptez 268.000€ à Orvault.
Et pour 2015 ?
«L’immobilier n’en a pas fini avec la crise», prévoient les notaires. Mais en 2015, «les modifications du prêt à taux zéro renforcé devraient faire revenir les primo-accédants sur le marché».