Loire-Atlantique: Nouveaux records de fréquentation pour les bacs de Loire
TRANSPORTS•Les deux lignes Indre-Indret et Couëron-Le Pellerin ont permis à plus de 2,25 millions de passagers de franchir le fleuve en 2014...Frédéric Brenon
Ils avaient franchi la barre historique des 2 millions de passagers en 2013. Mais en 2014, les bacs de Loire ont finalement fait encore plus fort: plus de 2,25 millions de voyageurs ont été transportés par les deux lignes Basse-Indre-Indret et Couëron-Le Pellerin, soit une moyenne de 187.000 passagers par mois (+5 %). Les voitures embarquées épousent la même tendance (+5%) et ont, elles aussi, établi un nouveau record: 1,17 million de véhicules ont traversé le fleuve avec les bacs l’an passé.
Les raisons du succès
Ces chiffres exceptionnels s’expliquent en partie par la fermeture pour travaux du pont de Cheviré les week-ends de septembre. La fréquentation des bacs sur septembre a ainsi augmenté de 21 %. Elle a même plus que doublé le premier week-end! Plus globalement, les embouteillages croissants du périphérique renforcent également l’attractivité d’un service qui dispose depuis deux ans de deux navires modernes (Lola et l’Ile Dumet) de plus grande capacité (300 passagers et 40 véhicules).
«S’ils sont de plus en plus empruntés, c’est qu’ils répondent à un besoin et qu’ils ont fait leurs preuves en termes de qualité de service, analyse Jean-Yves Ploteau, vice-président du conseil général, gestionnaire des bacs. Grâce aux deux nouveaux bateaux que nous avons mis à l’eau en 2012 et 2013, les bacs assurent des rotations fiables, avec très peu d’arrêts malgré des conditions météorologiques pas toujours favorables. Et puis, la balade doit être agréable car de plus en plus de personnes en profitent pour les utiliser le week-end... La gratuité de la traversée étant, évidemment, un facteur important du succès.»
Les bacs vont-ils rester gratuits?
En effet, depuis la mise en place de la gratuité il y a bientôt dix ans, le trafic a plus que doublé. Reste que cette gratuité a un coût pour le département: 4,5 millions d’euros par an. Une somme non négligeable alors que la collectivité subit de grosses contraintes budgétaires. Qu’importe, «la gratuité sera maintenue en 2015», assure-t-on du côté de la majorité socialiste.