TENDANCENantes: Le premier bar à chats de la ville début 2015?

Nantes: Le premier bar à chats de la ville début 2015?

TENDANCEUn café hébergeant une petite dizaine de matous projette d'ouvrir en centre-ville...
Le premier bar à chats de France a ouvert à Paris en septembre 2013.
Le premier bar à chats de France a ouvert à Paris en septembre 2013.  - VINCENT WARTNER / 20 Minutes
Frédéric Brenon

Frédéric Brenon

Un peu plus d’un an après l’ouverture à Paris du premier bar à chats de France, Nantes aura-t-elle à son tour bientôt un établissement dédié aux fans de matous? C’est en tout cas le projet d’Hélène et Claire Bernard, deux sœurs nantaises formées dans le tourisme et l'hôtellerie et passionnées d’animaux.

Baptisé le Chatouille, ce café ouvert à tous sans adhésion pourrait héberger, à partir de février 2015, entre 5 et 10 chats en centre-ville. Le financement n’est toutefois pas encore bouclé et un appel aux dons, via le site de crowdfunding KissKissBankBank, est lancé depuis lundi 17 novembre.

Boire un verre en caressant un chat

«Ce sera un lieu de détente où l’on vient boire un verre, manger un morceau, en étant entouré de chats, explique Claire, 25 ans. On pourra les caresser, les prendre sur les genoux, les observer. Ils seront libres de circuler partout puisqu’ils seront chez eux.»

«Le bar sera ouvert cinq jours par semaine, du midi au soir, ajoute Hélène, 27 ans. Il s’adressera aussi bien aux amoureux des chats qu’aux personnes qui n’en ont pas et souhaitent profiter des avantages de la ronronthérapie, bénéfique contre le stress. Il y aura bien sûr quelques règles à respecter comme ne pas réveiller un chat qui dort, ne pas le nourrir ou ne pas lui courir après. Ce sera au client de s'adapter à l'animal, pas l'inverse.»

Les félins, recueillis auprès de l'association nantaise Griffes de l’espoir, auront été sélectionnés pour leur diversité ou leur «caractère sociable». Ils seront évidemment vaccinés, stérilisés et assurés.

Des rouleaux pour se débarrasser des poils

Pour répondre aux problématiques d'hygiène, les deux sœurs prévoient une salle à litière ventilée, une cuisine totalement séparée, un aspirateur automatique se déplaçant à intervalles réguliers, ainsi que des rouleaux adhésifs à disposition des clients souhaitant se débarrasser d'éventuels poils. D’une capacité souhaitée d’environ 50 places assises, le bar serait également équipé d'aménagements spécialisés (arbres à chats, échelle suspendue, sas d'entrée sécurisé, etc.). Les clients pourront consommer boissons et en-cas «installés confortablement» ou «rapidement à un comptoir», à l'image des Starbucks coffee.

Un autre projet concurrent

Hélène et Claire espèrent collecter 10.000 euros avec l'appel aux dons, mais l'investissement total «dépasse 100.000 euros». «On y croit, assure Hélène. Partout où il y a un bar à chats, le public est au rendez-vous. Il y a déjà un gros enthousiasme des Nantais sur les réseaux sociaux. On reçoit beaucoup d'encouragements.»

Seul bémol pour elles: la concurrence. «On sait qu'une autre personne travaille sur le même concept à Nantes, confie Hélène. On espère qu'on sera les premières. Ça va peut-être se jouer à quelques jours près.»