«Ces derniers mois ont été dramatiques». Contrairement à la tendance nationale, les chiffres de la sécurité routière ne sont vraiment pas bons en Loire-Atlantique. Si 41 tués ont été dénombrés depuis le début de l’année, ils n’étaient que 32 l’an dernier.

«Huit personnes ont perdu la vie sur nos routes au mois d’août, c’est considérable», précise le préfet de Loire-Atlantique Henri-Michel Comet, venu assister à une grosse opération de contrôle qui s’est déroulée ce jeudi après-midi, route de Paris. Un seul mort avait été recensé en août 2013.

Accentuer la répression

«Les accidents augmentent et le nombre de blessés aussi, continue le préfet. Nous sommes dans une période où les comportements se relâchent.» L’alcool et la vitesse sont toujours pointés du doigt, mais «l’usage des téléphones portables au volant et l’envoi de SMS est aussi très préoccupant», indique le colonel Didier Marconnet, qui constate «beaucoup plus de collisions frontales».

Parmi les solutions évoquées pour inverser la courbe, davantage de prévention et de communication (avec l’ouverture d’une page Facebook) mais aussi la volonté d’accentuer la répression. «Nous allons être plus sévères avec les conducteurs qui dépassent les vitesses autorisées de plus de 40 km/h», affirme le préfet.

Sur les 8.000 opérations de contrôle organisées depuis janvier, plus de 10.000 contraventions ont été dressées pour excès de vitesse, dont 17 qui dépassaient de plus de 50 km/h la vitesse autorisée. En moyenne, sept conducteurs par jour sont contrôlés positifs à l’alcootest en Loire-Atlantique.