Les routes de Loire-Atlantique ont été moins meurtrières en 2013 que l'année précédente. C'est la tendance générale dessinée par les premiers chiffres que révèle la préfecture. En effet, après les 80 accidents mortels recensés en 2012, année noire en matière de sécurité routière dans le département, l'année 2013 a connu une baisse de 25 % de la mortalité sur nos routes (contre une baisse de 10 % de la moyenne nationale). Au total, 61 personnes sont décédées sur les douze derniers mois. Comme l'an passé, les plus touchés sont les conducteurs et usagers de moins de 30 ans. Et les routes départementales restent le théâtre de plus d'un décès sur deux.

Les piétons très touchés

Cette diminution des accidents mortels cache des réalités toujours préoccupantes : si le nombre d'automobilistes tués a été divisé par deux (il passe de 55 à 26), les usagers de motos et de cyclos sont toujours autant touchés. Encore plus inquiétant, 13 piétons ont été tués l'an passé. « Ce nombre a plus que doublé par rapport à 2012. On doit se rapprocher des pires années », estime Claude Chabot, président départemental de la Ligue contre la violence routière.

Plus de contrôles en ville

Si les quelque 145 000 flashes des radars fixes ont pu avoir un effet dissuasif, la Ligue contre la violence routière demande donc un renforcement des contrôles en agglomération et sur le périphérique. « Il y a un relâchement des comportements en zone urbaine et beaucoup d'imprudence », note Claude Chabot. Des risques donc toujours bien présents : pas moins de 11 personnes sont mortes en novembre dernier, le mois le plus meurtrier depuis une année et demie.