Marguerite a permis de faire fleurir l'autopartage
Transports Le service, lancé il y a cinq ans, se lance ailleurs qu'à NantesGuillaume Frouin
Ce vendredi, près du rond-point de Rennes, Marguerite va installer sa 25e station dans l'agglomération nantaise. Confiné à l'hypercentre de Nantes à son lancement il y a cinq ans, le service d'autopartage s'est déployé, depuis, en périphérie : deux stations ont été implantées à Rezé, place de l'hôtel-de-ville et à Trentemoult. « Sautron, Orvault, Carquefou, Saint-Sébastien et Saint-Herblain seront sollicitées », a précisé mercredi Denis Maure, l'un des deux co-dirigeants de l'entreprise.
Stationnement gratuit
Accessibles sept jours sur sept et 24 heures/24, la trentaine de voitures oranges et noires ont ainsi séduit 800 utilisateurs réguliers. Soit une croissance « de 680 % par rapport à octobre 2008 », calcule-t-on chez Marguerite, qui ambitionne à présent de dépasser le millier d'abonnés. L'autopartage leur permet en effet de bénéficier d'une place de stationnement réservée, de se garer gratuitement dans les zones à horodateurs de Nantes et Rezé ou encore d'avoir accès à la « zone à trafic limité » des abords du cours des Cinquante-Otages. Du coup, « 70 % de nos abonnés ont vendu au moins une de leurs voitures », affirme Tony Lesaffre, le second co-gérant.
A l'en croire, le potentiel de Marguerite est loin d'être épuisé. « Selon NGE, 50 % des places réservées aux abonnés dans ses parkings à Nantes ne sortent qu'une fois par mois en moyenne », ajoute Tony Lesaffre. « Entre Mellinet et Zola – la première zone de stationnement gratuit après l'hypercentre – beaucoup de voitures sont recouvertes de crasse. Elles non plus ne doivent pas servir pas toutes les semaines ! »