Dans la longue carrière d'Elie Baup sur les bancs de la Ligue1, la case «FC Nantes» ressemble à une vraie tâche (9 victoires, 11 nuls, 20 défaites). Nommé en septembre 2008 à la tête des Canaris à la place de Michel Der Zakarian, revenu depuis sur les bords de l'Erdre, Elie Baup n'était pas parvenu à éviter la relégation du FCN en Ligue 2 en fin de saison. «Cela a été une expérience brève, éphémère. Il y avait sous mes ordres un effectif que je ne connaissais pas avec 40 joueurs. Il a fallu gérer tout ça. On a eu une bonne période jusqu'en janvier, ensuite il y a eu des faits, des tournants et on n'a pas réussi à éviter la descente», nous explique-t-il.

La relation entre «l'homme à la casquette» et la star de l'équipe, Ivan Klasnic, avait notamment été explosive (voir ci-dessous). Le président Waldemar Kita n'avait pas non plus épargné son coach après son départ. «[Elie Baup] a fait la bande des copains qui jouaient aux cartes la nuit et qui ensuite n'ont plus joué nulle part. Klasnic n'était pas aligné, car il ne jouait pas aux cartes.» Qu'en pense Elie Baup aujourd'hui ? «Waldemar Kita a été égal à lui-même par rapport à tous les entraîneurs qu'il a côtoyé», affirme l'entraîneur marseillais, un sourire aux lèvres.

Baup : «Je saluerai Kita !»

Pas trop rancunier, il salue néanmoins la «persévérance» du président nantais «car il a mis la main à la poche. Il a fait avancer le football à Nantes et en a été récompensé. Après, par rapport à son comportement, il n'y a pas de commentaire à faire.» Le coach marseillais se dit même prêt à saluer Kita, «sauf s'il refuse».