Le programme de la candidate socialiste à la mairie de Nantes se dévoile peu à peu. Johanna Rolland a en effet livré mardi ses « dix premières propositions » en matière de sécurité et de tranquillité publique. Un sujet sur lequel la droite l'attendait de pied ferme, tant les critiques taxant la majorité « d'angélisme », voire de « laxisme », ont été récurrentes durant le mandat qui s'achève. « Il y a une attente des habitants », analyse la candidate, qui revendique une « approche globale » permettant d'assurer « une grande fermeté républicaine ».

Feu vert aux caméras

La principale nouveauté par rapport aux années Ayrault et Rimbert est le feu vert donné au développement de la vidéoprotection, « là où elle peut être efficace ». « Il ne s'agit pas d'entrer dans une course au toujours plus de caméras. Chaque implantation reposera sur une analyse fine et partagée avec les citoyens », explique Johanna Rolland, qui précise « ne pas avoir de position dogmatique sur le sujet ». Une « présence renforcée » de policiers municipaux est également promise dans les transports en commun, tandis que des agents de proximité pourront être affectés de manière permanente dans les « quartiers qui le nécessitent ». Johanna Rolland propose encore la création d'un office de la tranquillité publique, qui « assurera le lien direct avec les demandes des habitants », un « suivi individualisé des jeunes en difficultés », la facturation des frais de nettoyage pour les auteurs de dépôts sauvages ou d'atteinte à la propreté, ou un accompagnement pour l'insonorisation des cafés-concerts.